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Dragon Ball Rebirth (DBR) - Version imprimable

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Dragon Ball Rebirth (DBR) - keiran - 07-31-2007

Bonjour !

Comme promis dans ma présentation voici Dragon Ball Rebirth !

Je répondrai à toute critique et serai ravi de répondre a toutes les questions qui vous traversent l'esprit. ( je cherche aussi un dessinateur)

Bonne lecture !

DRAGON
BALL
REBIRTH

(Par julien)


1ère époque : La Quête


Tome 1 : Le retour de Songoku


Personnages :

DB team :
- Songoku
- Vegeta
- Songohan
- Songoten
- Trunk
- Pan
- Piccolo
- Krilin
- Yamcha
- Tenshinhan
- Chaoz
- Uub
- Bulma
- Chichi
- C-18
- Videl
- Valese
- Et tout les autres …………….


La Galaxie Centrale :

- Le Kaioh déchu
- Aku
- Katai
- Guusu, Kisuu
-Tahei



Cinq ans ont passé depuis le départ de Songoku après sa victoire face à Li Shéron. Après quelques voyages dans le temps où il pu notamment voir son arrière-petit-fils dans un combat spectaculaire face au descendant de Vegeta, il se rendit au Royaume des dieux pour qu’il prenne ses nouvelles fonctions suite à quelques désagréments causées au Dragon Sacré Sheron.
En effet Sheron avait demandé au Doyen des dieux que Songoku joue un autre rôle car malgré sa profonde amitié envers le saiyen, son appétit d’ogre commençait à l’exaspérer sans parler de sa maladresse chronique qui les avait forcés à rester plus d’un an enfermés dans le vide se trouvant entre les deux mondes .Et puis il fallait bien l’avouer notre héros s’ennuyait et ne s’entraînait quasiment plus.
Bien que cela soit contraire au règlement, le Doyen accepta à la seule condition que le Dragon Sacré reprenne le rôle qu’il exerçait cinq ans auparavant, le trouvant un peu fainéant depuis que les boules de cristal avait été interdites d’utilisation. Il ne fallait en aucun cas qu’il se croit en vacances ! En tant que dragon des boules de cristal, il avait un rôle à jouer.
Bien sur pour éviter les erreurs du passé il fut ordonné à Dendé de créer des boules de cristal qui ne soient utilisables que tous les sept ans avec la possibilité de ne faire que deux souhaits. Dendé s’exécuta et fabriquât ces fameuses boules à la grande satisfaction de tout nos amis qui avaient enfin terminé la reconstruction de la quasi-totalité des villes terriennes qui avaient été détruites par les Dragons Maléfiques.
Ils purent enfin prendre un repos bien mérité…



Chapitre 1 : Une agréable surprise

Notre histoire débute donc au royaume des dieux où nous voyons Songoku debout face au Doyen des dieux assis en tailleur. Leurs vêtements étaient similaires : un pantalon de combat classique, des bottes rouges et la tunique plus foncée et rigide des dieux, les épaulettes de celle de Songoku dépassant ses épaules de quelques centimètres. En cinq ans, il avait dû s’adapter aux tenues vestimentaires du Royaume des dieux mais, à son grand soulagement, on lui avait fait grâce des boucles d’oreilles. Leurs similitudes s’arrêtaient là. Alors que Songoku était un homme semblant assez jeune, très musclé avec d’épais cheveux noirs dressés sur sa tête et un air bienfaisant pouvant parfois être naïf, le Doyen était vieux, ridé, fétiche et ses cheveux se limitaient à une crête de cheveux blanc.
Songoku, saiyen dans l’âme, s’attendait à ce qu’on l’envoi aider Piccolo – une vieille connaissance- à faire la police en Enfer, mais sa surprise fut totale lorsqu’il lui annonça :

- Songoku, j’ai une très bonne nouvelle pour toi ! Le seigneur Emna a décidé de prendre ton entraînement en main !
Songoku n’en cru pas ces oreilles. Enfin ! Il allait pouvoir faire quelque chose qui serait dans son domaine !
Songoku le pris dans ces bras et le fit tourner en l’air malgré que le doyen lui criait de le lâcher. Quand il le lâcha, et après la lourde chute du vieux maître, Songoku se posa tout de même une question, il s’empressa de la poser au Doyen :
- Mais pourquoi devrais-je m’entraîner ? Il n’y a jamais de danger au royaume des morts…
- Si tu m’aurais laissé finir tu aurais su pourquoi il veut t’entraîner !!! le coupa-t-il.
- Calmez-vous maître et dites moi ce qu’il ce passe ; dit Songoku.
- Oui…oui… Mais ne recommence jamais ça ! On ne devrait jamais traiter les personnes âgées comme ça…marmonna-t-il avec son air faussement ronchon.
Alors j’en étais où moi…..Ah oui !! Comme nous ne savons pas quel poste te confier, le seigneur Emna a décidé de te proposer un défi mais avant cela il veut que tu retrouves ton niveau et que tu t’améliores car il trouve que ces cinq années de vadrouille t’ont ramollit.
- Il est vrai que j’ai un peu levé le pied au niveau entraînement, fit-il gêné : à vrai dire il s’était lui-même surpris à ne plus s’entraîner. Mais en quoi va consister ce défi ? demanda-t-il, curieux.
- C’est simple comme tu ne nous est d’aucune utilité ici le seigneur Emna est d’accord pour te renvoyer sur Terre. Mais pour cela il faut que tu arrives à le battre et tu as trois mois pour ça.
- Génial !! Merci maître. Je vais pouvoir revoir Chichi, les enfants, Végéta et tous les autres !!!!! Jubila-t-il en sautant dans tous les sens.
Cela faisait cinq ans qu’il avait quitté sa famille et ses amis en partant sur le dos du dragon Sheron, ils lui manquaient.
Le Maître l’interrompit et lui fit remarquer :
- Oui mais pour ça il te faudra le battre et ce ne sera pas chose facile…il fait partie des personnes les plus puissantes du Royaume et tu as intérêt a retrouver ton niveau sinon ce sera plus difficile que tu ne le crois…
- Je le sais mais je n’ai pas le droit d’échouer ! dit-il avec une détermination retrouvée. Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi je dois m’entraîner, la Terre n’est pas en danger sinon je l’aurais sentis alors pourquoi ? Dites le moi.
- Et bien, nous suivons le parcours de tes amis et de tes fils et ces cinq dernières années ils ce sont tous entraînés pour combler le vide que tu a laissé en partant. Nous pensons que Uub et Végéta te sont dorénavant supérieurs et les autres suivent de très près ! Nous avons donc décidé de te remettre a niveau. Mais tu verras ça avec Baba elle devrait être avec Emna en ce moment.
- Très bien j’y vais !
Cette explication lui suffisait mais à l’intérieur de lui-même quelque chose le dérangeait, il devrait prendre cet entraînement très au sérieux.
Après cette dernière pensée Songoku mit ces deux doigts sur son front et se volatilisa…


- masenko - 07-31-2007

Keiran !! youpiiiee ^^

Bon, tu sais ce je pense de ta fic, on en parle souvent tous les deux wink

Elle est totalement intégrée dans l'oeuvre, les personnages sont respectés, ton style est super agréable et tes idées à la fois originales et dans le genre du manga...

J'attends juste la suite avec impatience parce que tu travailles bien tes chapitres donc forcément tu mets du temps (et c'est moi qui dit ça... Icon_lol ) mais on attends la suiiite nous!!

message à tout le monde: moi je connais un peu la suite gnagngnagnaa heuu!!


- San999 - 07-31-2007

Ta frime est nettement moins impressionnante quand c'est quelqu'un qui connaît aussi un peu la suite qui arrive derrière...

Bref! Keiran, tu sais aussi ce que je pense de DBR. Je vais pas me répéter. C'est juste pour te faire aussi un petit mot d'encouragements! Donc: "Je t'encourage!" (Original, je sais.)


- keiran - 08-01-2007

Icon_biggrin

Moi aussi je connais la suite !!!

Bah pourquo ça serait normal ? Icon_lol Icon_lol

Allez je poste un chapitre et un interlude. Après, il faudra patienter 10 jours Icon_wink

Bonne lecture !

Chapitre 2 : Nouvelles de la Terre !

Arrivé a destination, Songoku, surexcité, avait hâte d’avoir des nouvelles de ses proches. Il se trouvait devant l’immense bureau du Seigneur Emna, Baba était à ses cotés. Ces deux là étaient foncièrement différents. Emna était un géant faisant trois fois la taille de Songoku. Il était vêtu d’un costume gris a rayures. Son air sévère, sa barbe noire, sa peau rouge et ses cornes sur le front aurait pu le faire passer pour un être maléfique mais c’était tout le contraire : il avait la tache ardue de décider qui doit aller au Paradis ou en Enfer. Baba, elle, était minuscule et flottait sur une boule de cristal -pour prédire l’avenir- aussi grande qu’elle. Très âgés -plusieurs siècles-
Sont visage était très ridé. Elle était vêtue d’une robe de sorcière accompagnée d’un chapeau assorti, des cheveux mauves en dépassaient.
Tous deux fixèrent Songoku, apparut devant eux comme par magie.
« S’il te plait Baba ! Dépêche toi de me donner des nouvelles de Chichi et des autres !s’empressa-t-il de dire en sautillant sur place.
- Bonjour quand même Songoku ! Je vois que tu est toujours aussi polit ! s’exclama la voyante, tournant la tête avec un certains mépris.
- Désolé c’est l’émotion, s’excusa le saiyen.
- Ça ira pour cette fois, fit-elle, compréhensive. Après tout il est vrai que cela fait un bon moment que tu n’as pas eu de leurs nouvelles. Mais je dois te prévenir que mes informations sont loin d’être complètes et que tes amis m’on interdit de te révéler leur progression en matière d’arts martiaux car il veulent te montrer ça lorsque tu seras revenu. Je n’utiliserais donc pas ma boule de cristal.
- Oh ! Dommage, moi qui avais hâte de connaître le niveau de Vegeta et des autres …dit-il visiblement déçu.
- Allons ce n’est pas si grave. En fait j’ai le droit de t’annoncer un seul niveau de tes amis et je suis sure que cela va te surprendre puisqu’il s’agit d’Hercule !déclara-t-elle avec enthousiasme.
- Quoi ! vous n’allez pas me dire qu’il s’entraîne sérieusement ! demanda Songoku, incrédule.
- Eh bien si , tes amis on pris leur entraînement au sérieux et Hercule, qui en avait marre de se faire transporter hors de la zone des combats lors des batailles, a demandé à Pan de lui apprendre a voler. Apres un an d’entraînement il a réussi ! Et maintenant il a décidé de s’entraîner pour protéger ses admirateurs efficacement. En ce moment il est chez Tortue géniale où Krilin essaye de lui apprendre le principe des vagues déferlantes et, même si ce n’est pas brillant, il a réussi à atteindre le niveau de Nappa lorsqu’il a attaqué la Terre avec Vegeta, ce qui est assez honorable. Il a d’ailleurs inventé une technique qu’il a appelé Le Poing Destructeur. Celle-ci consiste a rediriger toute sont énergie au niveau du poing au moment de frapper ce qui lui donne une puissance considérable ! expliqua la diseuse de bonne aventure.
- Et bien pour une nouvelle ! Le champion va maintenant être un vrai guerrier ! constata notre héros. Je ne m’y attendais vraiment pas ! ajout-t-il encore très surpris. Et sinon comment vont Chichi et les enfants ?
- Et bien Chichi est triste que tu soit de nouveau parti mais Videl vient lui rendre visite tout les jour ce qui la réconforte et elle tient le coup grâce à ça .Et puis, elle n’a jamais été convaincue que tu sois partit pour toujours, d’ailleurs elle a eu raison Songoku. Tu seras aussi heureux d’entendre que Songoten s’est marié avec Valese – au grand déplaisir de Chichi qui ne la trouve pas assez bien pour son fils – et il ont un petit garçon âgé de deux ans, il l’on prénommé Rice. Et pour finir Songohan et Pan vont très bien et s’entraînent ensemble. Voila tout ce que je peux te dire.
- Je crois que j’ai raté quelque chose ! Me voila de nouveau grand-père ! J’espère que je pourrai entraîner mon petit-fils dans quelques années !fit-il visiblement très heureux. Et les autres comment vont-ils ?
- Très bien, malgré leur age qui commence à être avancé, il sont tous en très bonne forme et n’ont jamais étés aussi soudés ! Vegeta a pris Uub et Trunk en main tandis que Yamcha, Krilin, Tenshinhan et Chaoz ce sont entraînés ensembles. Et puis Trunk entretien une relation avec Marron depuis 4 ans, au grand désespoir de Vegeta qui, orgueilleux comme il est, la trouve trop faible pour son fils. Ils forment un très joli couple mais apparemment le caractère indépendant qu’avait sa mère a déteint sur lui puisqu’il refuse de l’épouser. Il n’en reste pas moins heureux, Marron n’a jamais exprimé d’amertume a propos de cette décision et la naissance du petit Jil -leur fils- l’année dernière a définitivement clos cette affaire. Et puis Bulma a été remerciée par le Roi pour avoir aidé les terriens à reconstruire les dégâts provoqués par votre combat face à Li Sheron.
- Waouh ! Et bien je vois que tout ce passe pour le mieux ! constata-t-il. Merci Baba de m’avoir donné de leurs nouvelles !
- Oh mais de rien c’est toujours un plaisir de te rendre service. Après tout nous te devons tous la vie. Bon je dois y aller. Je vous le laisse, fit-elle au géant qui avait attendu poliment que Baba en ait terminé.
- Très bien. dit-il ; au revoir Baba
- Au revoir et merci ! cria Songoku agitant la main tandis qu’elle s’éloignait.
Le guerrier se tourna vers Emna.
- Bon à nous deux maintenant, reprit le géant en se frottant les mains. »
Songoku hocha la tête, déterminé.




Interlude : Baba

Alors que le seigneur Emna expliquait à Songoku en quoi consisterait son entraînement, Baba s’éloignait d’eux, mais elle ne prenait pas le chemin de la Terre : elle prenait le chemin de la planète du Kaioh central…
Arrivée à destination, elle entra avec empressement dans le palais du chef des Kaiohs et celui-ci l’attendait la mine sombre toute trace de ce qui était, une semaine auparavant, un dieu enjoué et blagueur avait disparu. Il avait d’ailleurs abandonné son traditionnel ensemble en jean, ses lunettes de soleil et son poste radio, les troquant contre l’uniforme réglementaire de son rang, témoignant une extrême gravité. Après un silence pesant où ils se regardèrent fixement, les yeux dans les yeux, il prit enfin la parole :
- Hélas ma chère Baba je n’ai rien pu faire ! fit-il dépité mais aussi paniqué.
- Quoi ! Mais c’est impossible ! dit-elle affolée, Il faut avertir Songoku et les autres eux seuls peuvent nous venir en aide…
- Non ! Pas tout de suite il nous reste encore dix mois avant qu’elle ne soit en position et nous ne l’avertirons qu’à son départ du Royaume le Doyen a été formel. Ill faut le laisser quelques temps avec sa famille car il se peu que personne n’en réchappe ! Ils partiront donc dans huit mois, enfin…S’ils acceptent.
- Très bien comme vous voudrez, céda-t-elle, mais je vais quand même avertir le Kaioh du Nord que ce sera a lui d’annoncer la nouvelle à Songoku. Il a besoin de se préparer.
- Très bien, acquiesca-t-il. Dix mois de préparation seront largement suffisants mais on ne sait jamais, après tout, dit-il en reprenant son ton grave, il s’en est fallu d’un cheveu la dernière fois et cette fois-ci Il est de leur côté …

A ces mots elle pris congé et partit cette fois annoncer à Kaioh la terrifiante nouvelle.
Alors qu’elle s’éloignait le Roi Kaioh repartit dans son palais l’air grave, découragé, impuissant…



- op4 - 08-01-2007

Vraiment sympa ton travail Keiran !!!
tu ecrit bien et tout est vraiment comprehensible...de plus ton histoire (meme si ce n'est que le debut) est accrocheur...
j'espere que tu la continuras et que tu ka finiras...bonne chance et bravo...


- keiran - 08-01-2007

Merci ! ça fait vraiment plaisir !

ça m'a mit de bonne humeur ! Icon_lol

allez un chapitre et un interlude de plus Icon_exclaim
Si j'ai le temps je posterais un autre chapitre avant de partir Icon_wink

Chapitre 3 : Entraînement.

Songoku se trouvait désormais sur la route menant au chemin du serpent en compagnie du Seigneur Emna. Ils marchaient tranquillement. Songoku, plus excité que jamais, écoutait avidement les paroles du gardien du poste frontière :
« Songoku, je dois te dire que tu n’es plus aussi puissant depuis que les nouvelles boules de cristal ont étés créées. Ne servant plus, celles qui étaient dans ton corps se sont dissoutes et n’ont plus aucun pouvoir.
- J’avais des boules de cristal dans mon corps ? fit Songoku, visiblement surpris, s’inspectant de tous côtés d’un aire paniqué.
- Tu….Tu ne le savais pas ? demanda Emna aussi surpris que lui. Pourtant tu étais sur le dos de Sheron quand elles ce sont incorporées à ton corps ! Tu ne t’en souviens pas ?
Ressassant ses souvenirs, Songoku chercha à se rappeler de cet évènement tout de même insolite. Il n’aurait pas pu oublier une chose pareille !
Alors qu’il était en plein effort de concentration, il s’arrêta et déclara soudain :
- J’ai dormis pendant un bon moment sur le dos du Dragon, ça a dû se produire dans mon sommeil !déclara-t-il, détaché.
Le géant en tomba à la renverse, quel insouciant ce saiyen !
- Bon bref….hum j’en étais où déjà, fit-il tout en se relevant, il semblait un peu perdu suite aux paroles de Songoku. Ah oui ! Donc tu n’es plus aussi fort, enfin tu es aussi fort qu’au moment de ton dernier combat sur Terre.
- Si c’est le prix à payer pour retourner auprès des miens, je suis prêt à faire ce sacrifice ! déclara-t-il avec enthousiasme. Reprenant son sérieux il ajouta : « Et puis ce n’en est pas un, ma famille et mes amis sont plus importants que la puissance qui peu être retrouvée à tout moment, elle…
Après quelques instants de réflexion, le géant éclata d’un rire tonitruant et déclara :
- Je te reconnais bien là Songoku ! Tu est vraiment un modèle a suivre.
- Vous croyez, dit Songoku, étonné.
- Bien sûre, confirma le Seigneur. Mais assez parlé, ton entraînement commence dès maintenant. »
Sans attendre de réponse de la part de Songoku, il lui administra une claque magistrale dans le dos, le faisant tomber en Enfer.
Songoku fit une lourde chute en s’écrasant tête la première sur le sol.
Regardant vers le haut, une main se tenant la tête, il entendit Emna lui donner ses instructions :
« Essaye de traverser la paroi qui nous sépare, cria-t-il, ensuite nous pourrons travailler ! Quand tu auras réussis tu me trouveras au poste frontière.
- Quoi ! s’exclama le saiyen – il se gratta, se souvenant de la dernière fois qu’il avait tenté cette expérience : un douloureux échec – après tout c’était il y a longtemps et depuis j’ai fait quelques progrès, reprit-il pour lui-même.
Convaincu, il s’élança à une vitesse fulgurante sûre de son succès. Les nuages jaunes approchaient, approchaient de plus en plus vite, il allait y arriver il en était certains. Dans un cri il traversa les derniers mètres qu’il restait et……s’écrasa contre la paroi.
Il descendit de quelques mètres, toujours suspendu en l’air, et se tint la tête :
- Et bien, c’est plus dur que je ne le pensais, dit-il déçu par sa prestation. Mais ce n’est pas finit, je n’abandonnerais pas !
Et il se prépara à un nouvel essai…mais de drôles de gargouillis se firent entendre.
Se tenant le ventre, Songoku fit :
- Mais avec une telle fin je ne peux rien faire !- il était désespéré – Piccolo aura peut-être quelque chose à manger ! Mais où est-il ?
Songoku se concentra un instant, à la recherche des vibrations qu’émettait le Namek, et finit par rouvrir les yeux.
- Par ici ! fit-il.
Il s’envola ensuite dans la direction où il l’avait repéré.



Interlude 2 : Kaioh

Le jardin qui s’étendait tout autour du palais du chef des résidents de l’autre monde – à savoir le chef des Kaiohs des quatre galaxies – était occupé par des dizaines de combattants. Ceux-ci, s’entraînaient avec détermination sous le regard attentif de leur chef, le Kaioh de la galaxie où ils avaient vécu : le dieu de la galaxie nord.
Baba, qui observait cette scène, se dirigea vers lui (il n’avait pas changé : il était de taille assez petite, corpulent, ses antennes étaient aux aguets). Assise sur sa boule de cristal, elle flottait lentement, l’air grave. Kaioh l’accueillit avec un grand sourire et se prépara à exprimer les politesses d’usage mais la diseuse de bonnes aventures lui fit non de la tête, sans un mot, toujours aussi sinistre. Il se tu.
Elle lui expliqua alors la situation et, petit à petit, Kaioh pris aussi un air grave et inquiet, sa peau bleue s’assombrissant. Il fit difficilement quelques pas et s’appuya contre un arbre, encore sous le choc.
Baba le suivit. Elle prononça quelque chose.
Le Dieu hocha la tête, sans non plus ne dire mot.
La messagère le salua et s’en alla.
Le dieu de la galaxie nord la regarda partir avec lui aussi l’air sombre et désespéré que tous commençaient à avoir parmi les leaders du Royaume…




- mikl_ymx - 08-02-2007

y ya une vrai equipe de scenariste sur le site maintenant ^^ c'est cool, c'est toujours un peu dur a lire du texte en bloc sur un ecran, mais en tous cas c'est pas mal fait! bon courage ^^


- SlarkSuperS - 08-08-2007

genial!! merci vraiment sa fait tres plesir! la suite!! Icon_biggrin merci


- keiran - 08-12-2007

De retour de vacances ! cool

Merci pour vos commentaire ça fait plaisir !

voici le chapitre suivant !

Chapitre 4 : Une volonté pure

L’Enfer portait bien son nom. Le paysage n’était qu’un ensemble rocheux aux allures agressives traversé par des rivières de lave. Aucune plante, une absence totale de vie. Au-dessus, le ciel pourpre emplit de malfaisance n’était guère accueillant.
Songoku avait trouvé son vieil ami, Piccolo. C’était un habitant de la planète Namek, il ressemblait à un humain excepté sa peau verte, ses oreilles et ses antennes sur la tête. Les nameks avait des pouvoirs surprenants. Piccolo était autrefois un ennemi mais aujourd’hui il était une personne sur qui on pouvait compter. Ses conseils étaient très utiles, surtout depuis qu’il avait uni ses forces avec l’ancien dieu de la Terre -un namek aussi- le Tout-puissant.
S’étant sacrifié cinq ans auparavant, pensant être responsable des malheurs arrivant à la Terre, Piccolo était maintenant chargé d’assurer le calme en Enfer, tâche qu’il avait lui-même choisit.
Le namek était assis en tailleur sur un rocher regardant Songoku en contrebas. Celui-ci venait d’engloutir un énième morceau de viande en à peine quelques secondes ! Il bu bruyamment un bol de soupe sous le regard amusé de Piccolo. Il se frappa le torse d’un poing viril et dit, d’un ton reconnaissant :
- Merci mon ami, j’avais très faim !
- Mais de rien, répondit l’autre. (il jeta un regard vers l’amas d’assiettes, de bols et d’os se trouvant par terre) Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu le spectacle d’un saiyen en train de manger, ajouta-t-il.
- En tout cas la nourriture est bien meilleure que la dernière fois, constata Songoku, se souvenant de son dernier séjour en Enfer, il y a cinq années de cela : il avait trouvé des crânes dans sa soupe.
Piccolo, présent aussi ce jour là, ne pu s’empêcher d’échapper un léger rire avant d’ajouter avec un sourire carnassier :
- Grâce à toi, nous avons désormais une source illimitée de queue de dragon maléfique !
- Quoi ! s’exclama le guerrier, se relevant soudainement, stupéfié. Tu veux dire que je viens de manger la queue des dragons que j’ai envoyé ici avec Pan lors de notre dernière bataille ?!
Reprenant ses esprits, se tenant le menton d’une main, il ajouta :
« Après tout c’était pas mauvais… »
Son expression changea soudainement. Les yeux brillants de désir, l’air suppliant il demanda :
« Tu en as encore un peu Piccolo ? S’il te plait j’ai encore un petit creux »
Le Namek en tomba de stupéfaction. Se relevant, il fixa son ami.
- Je suppose que tu n’est pas venu ici pour te goinfrer Songoku, fit-il agacé. D’ailleurs pourquoi est-tu là ? J’avoue ne pas comprendre...
- Eh bien cela va te surprendre mais le Doyen des dieux veux me renvoyer sur Terre mais avant cela je dois m’entraîner !
- Je vois…fit-il de sa voix gutturale si caractéristique. Mais que dois-tu faire exactement ? Tous ceux que tu as envoyé ici son beaucoup moins forts que toi, tu vas n’en faire qu’une bouchée, lui fit remarquer le namek.
- Tu n’y es pas du tout Piccolo. (il leva un doit en l’air, pointant les nuages jaunes au-dessus du ciel qui formaient la frontière entre le Paradis et l’Enfer) Tu vois cette couche nuageuse ?
Il leva la tête.
« Eh bien je dois la traverser, c’est ma première épreuve; lui expliqua le saiyen. Mais pour l’instant mes tentatives n’ont pas rencontré le succès auquel je m’attendais et pourtant j’y ai mis pas mal de puissance ; ajouta-t-il, déçu.
- Intéressant, fit le namek, pensif. Personne n’a jamais réussi à traverser cette barrière Songoku et je ne pense pas que ce soit la puissance qui ait fait défaut à ceux qui se sont risqués à essayer ; renchérit-il, les yeux fermés.
- Mais alors qu’était-ce ? demanda Songoku, ne comprenant pas où son ami voulait en venir.
Ouvrant les yeux, il fixa Songoku et déclara d’un ton sans le moindre once de doute :
- Ce qui leur manquait c’est la volonté ! Une volonté pure et implacable !
Songoku eu un mouvement de recul, frappé de stupeur et d’incompréhension.
- Qu’entends-tu par ‘‘volonté pure’’ ? demanda-t-il. Je ne comprends pas.
Piccolo leva un doigt, tel un professeur expliquant une leçon à son élève.
- D’après ce que je sais, cette barrière est faite pour empêcher les personnes entrées en Enfer d’en ressortir. Ces personnes ont commis des actes répréhensibles et ceux qui désirent s’échapper le font avec des envies de vengeance. Je pense que c’est pour cela qu’ils ne peuvent la traverser! Les concepteurs de ce mur savaient que ces êtres perfides seraient incapables de se concentrer uniquement sur leur seul désir de franchir cette barrière pour réussir !
- Je crois comprendre ; dit Songoku. Il faut que la seule chose à laquelle je dois penser, c’est franchir cette couche nuageuse !
Le namek hocha la tête.
- Oui c’est exactement ça.
- Très bien. Je vais essayer ; déclara-t-il, une conviction nouvelle dans sa voix.
Il s’envola et s’arrêta à mi-chemin entre le sol et les nuages. Droit, les bras tendus, poing serrés, les jambes légèrement écartées, il inspira profondément et ferma les yeux, se concentrant.
Soudain, une pensée lui traversa l’esprit. Il tourna d’un quart de tour et cria à Piccolo, situé juste en dessous.
- Dis moi, ce n’est pas dangereux de dire le moyen de sortir à voix haute ? demanda Songoku, inquiet que ses anciens ennemis ne réussissent à s’échapper et sèment la pagaille au Paradis. Ils sont bêtes et méchants mais ils peuvent nous surprendre, ajouta-t-il.
Le namek eu de nouveau un sourire carnassier.
- Ne t’inquiète pas, à l’heure qu’il est les résidents de l’Enfer ne sont plus en mesure d’entendre quoique ce soit. A la seconde où tu as mis les pieds en Enfer, j’ai pris quelques précautions.
En effet, à une centaine de mètres de là, derrière une falaise, était entassés un nombre incalculable d’êtres qui avaient autrefois combattu Songoku. On pouvait apercevoir un monstre ressemblant à une cigale, un extra-terrestre blanc et violet, de drôles de personnages portant des armures identiques ou encore quelques dragons.
Certains gémissaient de douleur mais les autres restaient évanouis.
Songoku hocha la tête, conscient que son ami avait du faire des progrès énormes en faisant la police en Enfer. Il devrait se méfier sinon le namek risquerait de le dépasser.
Il reprit sa position initiale, refermant les yeux, il se concentra.
Le silence était désormais total.
Rouvrant les yeux, le saiyen s’élança en direction des nuages. Le regard déterminé, il ne faisait aucun doute qu’il allait réussir, rien ne l’arrêterait ! C’est à ce moment là que le long turban orange (de son costume), faisant office de ceinture, choisit de s’emmêler dans ses jambes. Le guerrier perdit sa concentration, son attention fixée sur le morceau de tissu. Le seul problème fut qu’il ne pu s’arrêter à temps et… il s’écrasa lamentablement la paroi.
Le saiyen descendit de quelques mètres, se frottant frénétiquement la tête.
Ayant observé la scène, Piccolo n’en croyait pas ses yeux.
Songoku se dirigea vers le guerrier à la peau verte, l’air gêné.
- Ces vêtements ne sont vraiment pratique ; déclara-t-il en tirant sur sa tenue. Il releva la tête vers le namek. Tu n’en aurais pas un plus confortable Piccolo ?
Ce dernier souris légèrement.
- Bien sûr Songoku, que dirais-tu de ton ancienne tenue de combat ?
- Tu peux faire ça ? demanda-t-il en retour, l’air franchement ravi.
- Mais je peux tout faire tu sais ; répondit-il, un rien de fierté dans sa voix.
Le namek posa sa main sur la tête du saiyen, un léger halo de lumière entoura ce dernier alors que ses vêtements changeaient, comme pas magie.
Quand ce fut terminé, Songoku s’examina de tous côtés et déclara au namek, d’un ton à la fois satisfait et reconnaissant :
- Parfait ! Voila une tenue pratique ! Merci Piccolo.
Sa tenue était semblable à celle qu’il avait porté la plus grande partie de sa vie.
Elle se composait de bottes noires à liserés jaunes, d’un pantalon de combat orange tenu par un turban bleu foncé (beaucoup plus court que l’ancien), d’une tunique sans manches assortie au pantalon avec un col plongeant jusqu’au sternum laissant entrevoir un tee-shirt bleu marine qui apparaissait également au niveau des bras. Des bandeaux de la même couleur accrochés aux poignets complétaient le tout.
Une chose était sûre, avec cette tenue, il ne passerait pas inaperçu dans l’obscurité de l’Enfer.
Il regarda l’étendue nuageuse.
- J’y retourne ; fit-il à son ami. Cette fois plus rien ne pourra m’arrêter.
Avant que le namek n’ait pu répondre quoique ce soit, le saiyen s’envola de nouveau en direction des nuages. Il se concentra, et s’élança.
Il filait à toute vitesse, les bras en avant.
L’observant, Piccolo déclara, le poing serré :
- Il va réussir !
Songoku était près du but, encore quelques mètres…ça y’est ! Ses bras venaient de passer la frontière !
Génial ! pensait-il. J’ai réussi ! Encore un effort et je pourrais revoir Chichi et les enfants !
C’est alors qu’il se rendit compte de son erreur, et il constata ses conséquences : il était bloqué ! Comme suspendu à un plafond ! Il se débattit essayant de se décrocher. La couverture nuageuse libera ses mains et il fut de nouveau libre… mais en Enfer.
Le guerrier, toujours en l’air, croisa les bras et pris un air songeur.
- C’est trop bête ! J’ai tout gâché ! ajouta-t-il en se frappant le front.
- Ne te décourage pas Songoku ; l’encouragea Piccolo. Tu ne peux pas tout réussir du premier coup.
- Tu as raison. Je réussirais cette fois : déclara-t-il en serrant les poings.


- keiran - 08-14-2007

Voici un nouveau chapitre !

Mangamyth est desormais au meme niveau que les autres sites et fofo où j'ai publié DBR ( désolé Masenko et San mais ils connaissent la suite maintenant Icon_biggrin )

Chapitre 5 : le retour du Super Saiyen.

Un mois venait de passer de puis l’arrivée de Songoku en Enfer. Un mois qu’il essayait de traverser la paroi nuageuse le séparant du Paradis. Un mois qu’il échouait…
Se concentrer suffisamment longtemps sur son désir de franchir cette barrière n’était pas aussi simple qu’il l’avait pensé et ce, il l’avait appris d’une manière très douloureuse, les bosses sur sa tête et les multiple marques autour de ses bras en témoignaient. En effet, à chaque fois qu’il était sur la bonne voix, sa joie naissante l’empêchait de franchir les nuages.
Pendant ce mois, son esprit avait été mis à rude épreuve si bien qu’il se sentait frustré et doutait de plus en plus de ses capacités à franchir ce mur, ce qui rendait sa tâche encore plus ardue.
Le saiyen était assis en tailleur sur le sol rocailleux, la tête baissée, le regard perturbé.
Piccolo, debout à ses côtés, regardait son ami d’un air inquiet. Il avait fait tout son possible pour motiver le saiyen mais il le sentait fatigué. Il préférait désormais se taire, dans la crainte qu’un nouveau commentaire ne l’énerve encore plus.
Soudain Songoku se leva et fixa le namek, le regardant droit dans les yeux. Il avait repris un air sérieux mais aussi plus grave.
- Après cinq années d’attente, j’ai enfin une chance de retrouver les miens ; dit-il. Je ne dois pas la gâcher. (il pris un ton plus solennel) Par respect pour ma famille et mes amis habitant sur Terre, par respect pour tous tes conseils et ton soutien, par respect envers tous ceux qui m’ont fait confiance toutes ces années, je fais le serment de ne pas abandonner et de franchir cette barrière !
Une fois sa surprise passée, Piccolo acquiesça d’un hochement de tête, un sourire aux lèvres.
Songoku se tourna, dos au namek. Il leva la tête et regarda la couche nuageuse. Il fléchit les jambes et serra les poings. Il poussa un cri strident, la terre tremblait, des geysers de lave crevèrent la roche, un vent violent s’éleva : Songoku concentrait son énergie. Ses cheveux se redressèrent, ne laissant que quelques mèches éparses, prirent une teinte jaune à l’instar de ses sourcils, ses yeux noirs devinrent bleus et un halo d’énergie doré l’entourait. L’énergie qu’il dégageait était impressionnante : il venait de se transformer en Super Saiyen. Ce type de transformation n’était possible que par les gens de son espèce, les saiyens, et n’était rendue possible que par une colère extrêmement intense.
Songoku maîtrisait cette technique depuis qu’un tyran nommé Freezer avait voulut s’en prendre à ses amis sur la planète Namek, il y a longtemps de cela. Ici sa colère était rivée sur cette barrière qu’il se jura de franchir.
Piccolo, sa cape voletant à cause de l’énergie dégagée par son ami, regardait la scène. Il avait vu le saiyen sous cette apparence à maintes reprises et cela avait souvent été synonyme de réussite.
Je comprends, se transformer en Super Saiyen lui apporte beaucoup de puissance mais ça le plonge aussi dans une profonde colère qu’il peut river sur la couche nuageuse. Ainsi il ne perdra pas son attention. C’est très bien joué ! Je reconnais bien là mon vieil ami…
Songoku s’élança sans perdre de temps de se concentrer – c’était désormais inutile – et s’approcha de la frontière à une vitesse fulgurante, le regard dur et implacable. Il atteignit enfin le point critique et… le traversa sans difficulté, comme si, en fait, ce n’étaient que de vulgaires nuages sans aucun pouvoir particulier.
En bas, Piccolo, les bras levés, lâcha un cri de victoire, heureux que son ami ait enfin réussit.
Songoku, lui, atterrit en douceur sur le chemin du serpent. Il soupira de soulagement en prenant en même temps son apparence initiale. Il plongea son regard sur les nuages et fit d’un air soulagé :
- Eh bien, je ne pensais jamais y arriver.
Ensuite, il mit ses mains en porte-voix, se pencha légèrement et cria au namek :
- Merci Piccolo ! Sans toi je n’aurais jamais réussi !
- Tout le plaisir est pour moi ; cria-t-il en retour. Bonne chance pour la suite ! Et embrasse Songohan de ma part ; ajouta-t-il, faisant référence à son ancien élève et ami, également fis de Songoku.
- Je n’y manquerai pas ! A une prochaine fois !
Le saiyen se redressa et fit :
- Bon, je dois continuer mon entraînement.
A ces mots, il partit en petites foulées en direction du poste frontière où Emna l’attendait pour la suite de son entraînement.
En Enfer, Piccolo jeta un seau d’eau sur les individus toujours empilés au même endroit. Ils se réveillèrent avec difficulté en faisant quelques grimaces de douleur. Le namek et déclara avec détachement :
- Approchez, j’ai besoin d’un peu d’exercice.
En retour, il n’eu droit qu’a des soupirs et des grognements abattus…

Au poste frontière, Emna marquait sur le registre la décision qu’il avait pris à propos de l’âme (une petite flamme blanche) qui était devant le bureau, sur un tapis rouge.
- Enfer ! déclara-t-il d’un ton tranchant. Et que ça vous serve de leçon ! Vivre en volant les autres et croire qu’il n’y aura pas de conséquences, il faut vraiment être naïf !
Soudain, il entendit une voix qu’il ne connaissait que trop bien :
- Salut !
Le géant se leva légèrement afin de voir Songoku, au pied de son bureau. Celui-ci s’envola et atterrit sur le meuble. Le gardien du poste frontière se rassit lourdement sur sa chaise, stupéfait.
- Tu…tu as déjà réussit ?! bégaya-t-il en pointant son stylo dans sa direction. En seulement un mois tu as réussi là où le monde a échoué !
- Eh bien…oui ; confirma le saiyen d’un air dégagé, une main derrière la tête, un sourire au lèvres. Quelle est la prochaine étape ?
Emna regarda autour de lui, l’air confus et affolé. Jamais il n’aurait pensé qu’il réussisse en si peu de temps.
- Eh bien…Eh bien…
- Soudain, une colonne de cahiers – les livres de registres – attira son attention.
J’ai trouvé !
Il prit un air réjouit. Il désigna la pile de cahiers, chacun était plus gros qu’une voiture et il y en avait plusieurs centaines !
- Tu vas emmener ça au Palais, ce sont les registres de vingt dernières années.
- Des vingt dernières années ?! s’exclama le saiyen, très surpris.
- C’est exact, acquiesça-t-il, je devais le emmener mais j’ai trop de travail ici, ça te mettre en condition.
- Très bien, fit-il en hochant la tête.
Songoku s’approcha du tas et en saisit une demi-douzaine, non sans difficulté.
Ces machins là pèsent une tonne !
Il les issa sur sa tête, seul endroit assez stable vu la taille de sa cargaison. Une fois les livres de registres stabilisés – cela lui avait valut quelques pas de danse ridicules – le saiyen mis ses deux doigts sur son front mais le géant intervint :
- Pas de déplacement instantané ! Tu iras en volant, ce n’est qu’a quelques centaines de kilomètres de là.
- Quelques centaines de kilomètres ?! vous vouez rire ; fit-il, désemparé.
- Je ne plaisante jamais ! répondit Emna d’un ton sec. Si tu ne t’en sens pas capable tu peux toujours abandonner.
Cette pensée le frappa de plein fouet
Jamais je n’abandonnerais.
- Non, je continue ! déclara-t-il avec fermeté.
- J’en étais sûr. Allez, au travail !
Et c’est ainsi que pendant les deux mois restant, Songoku fit la navette entre le Purgatoire et le Palais de l’Autre Monde, des paquets de cahiers sur le dos. Cela lui valut quelques surprises telles que percuter dans un des avions conduisant les âmes au Paradis ou encore de faire tomber un livre de registre sur les guerriers s’entraînant dans le jardin du Palais mais, heureusement pour eux, ils étaient déjà morts ! Bien entendu, il eu aussi le droit à de formidables repas, pour le plus grand bonheur de son estomac.
Il n’eu pas le temps de s’ennuyer, si bien qu’alors qu’il revenait de sa dernière livraison, le gardien du poste frontière déclara :
- Songoku, trois mois ont passé et tu t’es acquitté de toutes les tâches que je t’ai confiées. Tâches où j’ai parfois échoué. C’est donc avec une grande joie que je t’annonce que tu peux retourner auprès des tiens.
Songoku éclata de joie en lâchant des « youpi » de jubilation. Il était vraiment très heureux. Quand il se calma, il fit au géant, d’un ton reconnaissant.
- Merci Emna ! Je te dois tout.
- Au lieu de dire des bêtises va t’en, tu es impatient de les rejoindre alors dépêche-toi !
- Oui, tu as raison. Merci encore !
Il mis ses deux doigts sur son front afin de se téléporter auprès de sa femme.
[Attend] fit une voix, raisonnant dans sa tête, [ne part pas tout de suite !]
Songoku connaissait cette voix.
- C’est toi Kaioh ? demanda-t-il à haute voix.
Emna, lui, regardait autour de lui, l’air interloqué, ne comprenant pas que le saiyen communiquait par télépathie avec le kaioh de sa galaxie.
[Oui, c’est bien moi. Rejoins moi, il faut que nous parlions. C’est très important]
- Très bien j’arrive ; répondit le guerrier.
Emna reprit ses esprits et sortit un petit sachet d’un tiroir de son bureau.
- Songoku avant que tu partes, je voudrais t’offrir ceci comme remerciement des services que tu m’as rendu ; dit-il en lançant le sachet au saiyen.
Celui-ci l’attrapa au vol.
- Merci ! (il ouvrit le paquet et en sortit deux gousses dorées). Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il.
- Ce sont des fruits de mon arbre. Ils ont un pouvoir régénérant inégalable et ils peuvent nourrir quelqu’un pendant cent jours ! Je ne les offres qu’aux personnes qui le méritent vraiment et tu es le premier à en recevoir de ma main. Je te dis ça parce qu’un petit malin m’en a volé un il y a plusieurs années ; ajouta-t-il assez mécontent. Ce qu’il ignorais c’était que le coupable n’était autre que Songoku qui, pris d’une de ses fringales si célèbres, avait cueillit le précieux fruit.
Bien entendu il ne dit mot, seul un sourire crispé montrait sa culpabilité mais le géant ne vit rien.
« Je pense qu’ils te seront utiles ; ajouta Emna »
Songoku rangea les fruits dans le petit sac et l’attacha à sa ceinture.
- Merci pour ce présent. Je dois partir. A bientôt ! fit-il en agitant une main tout en disparaissant.
Il le sentait, il allait enfin connaître la cause du malaise qu’il ressentait depuis qu’on lui avait annoncé qu’il pourrait regagner la Terre. Il le savait, il y avait une autre raison pour qu’il retourne auprès des siens…