08-18-2015, 04:35 PM
Moi aussi, DBS ne me plaît pas. Je trouve ça assez insipide. J'essaie de réfléchir pourquoi. J'essaie de comparer l'ancienne série avec la nouvelle. J'ai pu dégager deux pistes pour le moment, qu'il me faudrait développer.
Pour la première, il me semble que le style de narration de la nouvelle série a été modifié par rapport à l'ancienne. Je veux dire par là que l'histoire est racontée d'une autre manière, avec un dosage différent, en cherchant un équilibre différent.
Ainsi le Dragon Ball de l'époque gardait une « ligne principale » de scénario claire, sérieuse, avec ses développements et ses enjeux. A côté de ça, l'humour était utilisé pour pimenter ou atténuer tel ou tel moment dans l'histoire. Autrement dit, l'humour restait au service de la ligne principale dans la plupart des cas. Et cela, que ce soit dans Dragon Ball ou Dragon Ball Z.
Avec Dragon Ball Super, la ligne principale n'est plus aussi claire car elle est mélangée indistinctement avec l'humour. Humour trop souvent décalé et absurde. On manque alors de repères. Les enjeux et les situations deviennent moins crédibles. L'équilibre entre tous les éléments de l'histoire est rompu. On a du mal à reconnaître Dragon Ball.
Ensuite, je pense qu'il faut voir DBS comme la remise à zéro d'une série, et non comme une suite.
Je n'arrive plus à reconnaître les personnages. Ils ne sont plus qu'une caricature d'eux-mêmes. Prenons l'exemple de Gokû. Il agit comme s'il était un ado. Comme s'il s'agissait d'un héros de shônen contemporain fraîchement débarqué, vidé de son background. Le jeu de Masako Nozawa est horrible (bien que j'apprécie beaucoup son travail en temps normal). C'est terriblement forcé. Jamais Gokû n'a parlé de manière si caricaturale.
Avec Gokû, on lui amène son rival attitré, Vegeta, tout aussi caricatural, avec une grosse dose d'humour décalé par-dessus qu'on lui a imprimée. J'aime beaucoup Vegeta, mais dans Dragon Ball, sa rivalité avec Goku n'a jamais pris une place centrale. Je veux dire qu'il n'a jamais été le deuxième héros principal de la série.
C'est en cela qu'il s'agit d'une remise à zéro de la série. On reformate Dragon Ball sur un certain type de schéma : Gokû, le héros de shônen nouvelle génération, aidé de son rival de toujours, Vegeta, partant de zéro pour devenir les plus forts. Comme s'il était question de jeunes débutants. Pour ceux qui ont connu toute la série Dragon Ball, c'est une aberration.
Chose que j'ai remarquée aussi : on insiste sur la période Freeza, en éclipsant ce qui a été accompli ensuite avec Cell et Buu. C'est un parti-pris de l'équipe de production.
En définitive, DBS est une remise à zéro d'une ancienne série à succès, destiné à conquérir un nouveau public jeune, en utilisant ce qu'on estime avoir fait son succès autrefois.
Pour la première, il me semble que le style de narration de la nouvelle série a été modifié par rapport à l'ancienne. Je veux dire par là que l'histoire est racontée d'une autre manière, avec un dosage différent, en cherchant un équilibre différent.
Ainsi le Dragon Ball de l'époque gardait une « ligne principale » de scénario claire, sérieuse, avec ses développements et ses enjeux. A côté de ça, l'humour était utilisé pour pimenter ou atténuer tel ou tel moment dans l'histoire. Autrement dit, l'humour restait au service de la ligne principale dans la plupart des cas. Et cela, que ce soit dans Dragon Ball ou Dragon Ball Z.
Avec Dragon Ball Super, la ligne principale n'est plus aussi claire car elle est mélangée indistinctement avec l'humour. Humour trop souvent décalé et absurde. On manque alors de repères. Les enjeux et les situations deviennent moins crédibles. L'équilibre entre tous les éléments de l'histoire est rompu. On a du mal à reconnaître Dragon Ball.
Ensuite, je pense qu'il faut voir DBS comme la remise à zéro d'une série, et non comme une suite.
Je n'arrive plus à reconnaître les personnages. Ils ne sont plus qu'une caricature d'eux-mêmes. Prenons l'exemple de Gokû. Il agit comme s'il était un ado. Comme s'il s'agissait d'un héros de shônen contemporain fraîchement débarqué, vidé de son background. Le jeu de Masako Nozawa est horrible (bien que j'apprécie beaucoup son travail en temps normal). C'est terriblement forcé. Jamais Gokû n'a parlé de manière si caricaturale.
Avec Gokû, on lui amène son rival attitré, Vegeta, tout aussi caricatural, avec une grosse dose d'humour décalé par-dessus qu'on lui a imprimée. J'aime beaucoup Vegeta, mais dans Dragon Ball, sa rivalité avec Goku n'a jamais pris une place centrale. Je veux dire qu'il n'a jamais été le deuxième héros principal de la série.
C'est en cela qu'il s'agit d'une remise à zéro de la série. On reformate Dragon Ball sur un certain type de schéma : Gokû, le héros de shônen nouvelle génération, aidé de son rival de toujours, Vegeta, partant de zéro pour devenir les plus forts. Comme s'il était question de jeunes débutants. Pour ceux qui ont connu toute la série Dragon Ball, c'est une aberration.
Chose que j'ai remarquée aussi : on insiste sur la période Freeza, en éclipsant ce qui a été accompli ensuite avec Cell et Buu. C'est un parti-pris de l'équipe de production.
En définitive, DBS est une remise à zéro d'une ancienne série à succès, destiné à conquérir un nouveau public jeune, en utilisant ce qu'on estime avoir fait son succès autrefois.