01-11-2016, 06:19 PM
Je trouve que le trait de Toriyama dans cette cinématique est juste magnifique:
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KhRuhmFPCgw[/youtube]
Edit: Enorme coup de coeur pour Hateful Eight: film de ma vie, je n'ai jamais considéré Tarantino comme un dieu, et je déteste les western, j'ai détesté la bande annonce, et la critique du figaro confirmait mes craintes, je suis donc allé le voir en étant persuadé de voir de la merde.
Je suis à 2 doigts de vous dire que toute ma vie de cinéphile n'a existé que pour ce film.
Déjà il appartient à un genre que j'affectionne tout particulièrement: le 8 clos. En effet les 3/4 du film se passe dans un seul lieu, une mercerie. Dans les 8 clos, le but est de développer la psychologie des personnages (sans dec?).
Et là j'ai été servi comme jamais, nous avons affaire à des pourritures qui ont leur propre personnalité. L'écriture des différents protagonistes sont d'une maîtrise divine.
Le film est écrit comme un livre avec un découpage en plusieurs chapitres. C'était d'une puissance narrative à en donner des frissons. Les images étaient d'une puissance, des détails placés dans chacune des scènes, des dialogues prenants, du mindgame comme on en fait plus (et crédible) on aurait dit une pièce de théâtre où tout le monde se manipule.
Quel bonheur, quelle mise en scène, quelle puissance. Quel final!
Par contre c'est clairement pas à mettre entre toutes les mains, et c'est destiné à un publique particulier. Les jeunes qui étaient derrière moi n'ont pas été touché. Sans être présomptueux, c'est vraiment ça le cinéma pour moi, clairement un film qui tranche avec les films de divertissement qui placent leurs qualités dans l'image et les effets spéciaux à grand budget. Ici ce sont des humains contre des humains. Le vil, l'appât du gain, le meurtre, la manipulation, l'humour noir, le racisme, le découpage en roman, les musiques fabuleusement bien placées et jamais redondantes.
Tient en parlant de musique, une scène marquante: un des personnages ouvre un chapitre du film, en s'assaillant pour jouer du piano, le personnage fait mine de commencer, dans le silence pesant, un morceau qui doit rompre la tension. Mais au moment de sa préparation il ferme ses mains et tend un unique doigt: il ne sait en fait pas du tout jouer! Et s'essaie à produire une comptine de Noël en se trompant de note régulièrement, sa mauvaise prestation sert de fond sonore à une nouvelle scène en parallèle: un duel psychologique entre un noir et un blanc. L'un essai de provoquer l'autre en racontant une histoire horrible sur son fils. Le morceau s'arrêtera que lorsque l'un cédera à la provocation.
C'est d'une violence physique des plus dérangeante, l'auteur exagère exprès les scènes "gores" pour nous rappeler que c'est du cinéma. C'est le style de l'auteur de trancher avec la réalité: tel un cartoon de mauvais goût, le sang et la violence est multipliée en connaissance de cause (c'est le style de Tarantino quoi).
Après, ce film est clairement un huit clos, c'est un genre qui ne plait pas à tout le monde, je trouve qu'il ni a pas plus intéressant que l'esprit humain confronté dans une "arène".
Cette arène est le seul lieu du film, et la confrontation est une histoire d'écriture. Et dans ce spectacle théâtral j'y retrouve, ce qui, à mes yeux représente la quintessence même du genre.
Bref j'y retourne c'est sur. Un film de ma vie assurément. Gravé dans ma peau et dans mon cœur à tout jamais.
C'est sur. Bref j'espère que j'ai réussi à faire comprendre que j'étais tombé amoureux du film. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, loin de là, mais uniquement transmettre mon ressenti.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KhRuhmFPCgw[/youtube]
Edit: Enorme coup de coeur pour Hateful Eight: film de ma vie, je n'ai jamais considéré Tarantino comme un dieu, et je déteste les western, j'ai détesté la bande annonce, et la critique du figaro confirmait mes craintes, je suis donc allé le voir en étant persuadé de voir de la merde.
Je suis à 2 doigts de vous dire que toute ma vie de cinéphile n'a existé que pour ce film.
Déjà il appartient à un genre que j'affectionne tout particulièrement: le 8 clos. En effet les 3/4 du film se passe dans un seul lieu, une mercerie. Dans les 8 clos, le but est de développer la psychologie des personnages (sans dec?).
Et là j'ai été servi comme jamais, nous avons affaire à des pourritures qui ont leur propre personnalité. L'écriture des différents protagonistes sont d'une maîtrise divine.
Le film est écrit comme un livre avec un découpage en plusieurs chapitres. C'était d'une puissance narrative à en donner des frissons. Les images étaient d'une puissance, des détails placés dans chacune des scènes, des dialogues prenants, du mindgame comme on en fait plus (et crédible) on aurait dit une pièce de théâtre où tout le monde se manipule.
Quel bonheur, quelle mise en scène, quelle puissance. Quel final!
Par contre c'est clairement pas à mettre entre toutes les mains, et c'est destiné à un publique particulier. Les jeunes qui étaient derrière moi n'ont pas été touché. Sans être présomptueux, c'est vraiment ça le cinéma pour moi, clairement un film qui tranche avec les films de divertissement qui placent leurs qualités dans l'image et les effets spéciaux à grand budget. Ici ce sont des humains contre des humains. Le vil, l'appât du gain, le meurtre, la manipulation, l'humour noir, le racisme, le découpage en roman, les musiques fabuleusement bien placées et jamais redondantes.
Tient en parlant de musique, une scène marquante: un des personnages ouvre un chapitre du film, en s'assaillant pour jouer du piano, le personnage fait mine de commencer, dans le silence pesant, un morceau qui doit rompre la tension. Mais au moment de sa préparation il ferme ses mains et tend un unique doigt: il ne sait en fait pas du tout jouer! Et s'essaie à produire une comptine de Noël en se trompant de note régulièrement, sa mauvaise prestation sert de fond sonore à une nouvelle scène en parallèle: un duel psychologique entre un noir et un blanc. L'un essai de provoquer l'autre en racontant une histoire horrible sur son fils. Le morceau s'arrêtera que lorsque l'un cédera à la provocation.
C'est d'une violence physique des plus dérangeante, l'auteur exagère exprès les scènes "gores" pour nous rappeler que c'est du cinéma. C'est le style de l'auteur de trancher avec la réalité: tel un cartoon de mauvais goût, le sang et la violence est multipliée en connaissance de cause (c'est le style de Tarantino quoi).
Après, ce film est clairement un huit clos, c'est un genre qui ne plait pas à tout le monde, je trouve qu'il ni a pas plus intéressant que l'esprit humain confronté dans une "arène".
Cette arène est le seul lieu du film, et la confrontation est une histoire d'écriture. Et dans ce spectacle théâtral j'y retrouve, ce qui, à mes yeux représente la quintessence même du genre.
Bref j'y retourne c'est sur. Un film de ma vie assurément. Gravé dans ma peau et dans mon cœur à tout jamais.
C'est sur. Bref j'espère que j'ai réussi à faire comprendre que j'étais tombé amoureux du film. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, loin de là, mais uniquement transmettre mon ressenti.
![[Image: 758894mwouiiiiiiiiiiiiii.jpg]](http://img11.hostingpics.net/pics/758894mwouiiiiiiiiiiiiii.jpg)