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Dragonball Evolution : Le film live déjà oublié
Bon alors voici 3 critiques professionnelles avec lesquelles je suis entièrement d'accord...

Citation :Studio CineLive

Un film apocalyptique, dans tous les sens du terme

Que ce soit pour les fans absolus de Dragonball (le manga, le jeu vidéo ou le dessin animé) ou pour les non initiés qui vont découvrir ce phénomène juste mondialement cultissime, cette adaptation n’est qu’une grosse déception. Loin de rendre justice à l’auteur originel, Akira Toriyama, Dragonball Evolution n’est qu’un énième film à l’intrigue simpliste sur un héros malgré lui qui doit sauver le monde.[...] Il est aidé dans sa quête par divers compagnons qui semblent juste parachutés dans l’histoire, mais toujours à point nommé, et qui vont le soutenir dans son combat final contre le méchant Piccolo qui veut les Dragonballs pour déclencher l’Apocalypse sur terre.[...] Les acteurs ont d’ailleurs bien du mal à sortir leur épingle du jeu vu les cartes qu’ils ont en mains. L’évolution de leur personnage reste sommaire (mais où est donc passée cette philosophie si chère aux arts martiaux qui, une fois comprise, rend l’homme meilleur ?), les effets spéciaux apparaissent rudimentaires (le masque de Piccolo et la transformation de Goku en Oozaru, le gorille géant, provoquent au moins une réaction : le rire) et les scènes de combats, filmées à la va-vite et chorégraphiées sans réelle originalité, sont parasitées par un abus de ralentis qui n’apportent rien. Si Dragonball Evolution échoue dans son ambition de revisiter la légende, il réussit à redéfinir ce qu’est un film popcorn, du genre de popcorn que les fans jettent à l’écran pendant la projection.

Note 1/5

Véronique Trouillet

Plus d'infos sur http://blogs.lexpress.fr/studiocinelive ... itique.php
Critikat.com

Alors que les frères Wachowski l’été dernier avaient tenté d’établir ce qu’implique la notion d’adaptation d’un manga dans la mise en scène de leur film Speed Racer, la Fox nous livre en guise de blockbuster pré-estival une version plate et morne du célèbre Dragon Ball. Le film n’est pas seulement d’une abyssale nullité, il trahit et contredit l’œuvre d’Akira Toriyama en noyant tout ce qui en faisait l’attrait, l’originalité et le charme dans un océan de conventions paresseuses et de systématismes creux. Les fans auront les boules.[...] Dix ans après la reconnaissance mérité du manga et les poussifs débats sur sa violence, il est de nouveau victime de l’incompréhension la plus totale en passant cette fois-ci à la moulinette du studio hollywoodien le plus impitoyable avec les franchises qu’il acquiert : la Fox. Le film reprend plusieurs éléments de l’histoire originale : l’éveil du héros[...] Soyons honnêtes : on ne peut pas vraiment dire que nous attendions beaucoup du film, l’idée même de transposer cette intrigue à rallonge sur grand écran ne semblant pas tenir la route. Le nom de James Wong (The One, Destination finale 3) à la réalisation n’avait rien de rassurant et les premières photos de Justin Chatwin grimé en Gokû, kimono orange et cheveux gominés façon pub Vivelle Dop, donnèrent le ton du plantage qui allait suivre. Pourtant, nous restait la lueur d’espoir qui anime chaque geek qui se respecte : qu’un petit quelque chose de l’histoire originale transparaîtrait, au détour d’un plan, d’un effet spécial, d’une réplique. Mais le désarroi des fans de la première heure sera intense lorsqu’ils constateront que le moindre détail issu directement de la bande dessinée est sacrifié sur l’hôtel d’une logique mercantile qui n’a de logique que le nom. Rien ne fonctionne dans le film, tant l’adaptation n’a pas été pensée un seul instant. Pas même les plus évidents et inratables effets comme la vague déferlante (le fameux « Kamehameha »), figure martiale qui consiste à produire une boule d’énergie dans la paume de ses mains avant de l’expédier sur son adversaire, remplacée ici par un absurde mouvement de moulinet que même le plus grand expert en la matière, Steven Seagal, désavouerait.

Qu’on se rassure : les non-fans non plus n’y trouveront pas leur compte, et resteront perplexes devant cette intrigue qui commence comme une romance pour midinette geignarde, vire à la chasse aux trésors mode Fort Boyard, avant de se conclure par un assaut final qui confond apothéose avec fourre-tout. Car enfin qu’a-t-on vraiment voulu faire avec ce film ? Satisfaire les fans ? C’est exclu. Profiter d’une franchise juteuse pour amasser les foules ? C’est déjà plus probable, mais pourquoi dans ce cas opter pour un tel nivellement par le bas ? Préférer la sécurité commerciale à l’audace esthétique, c’est une démarche que l’on peut comprendre (même si on ne l’approuve pas). Mais quand cette « sécurité » transforme la moindre scène en un cliché gluant, fait du récit un ramassis d’inepties, contraint la réalisation à se caler sur le pilotage automatique, bref, quand de systématisme en systématisme ce qui est censé assurer au film son succès le rend indigeste, mou et ennuyeux, n’y a-t-il personne pour se sentir concerné ? N’y a-t-il pas ne serait-ce qu’un seul exécutif parmi le corps d’armée de la production dont la conscience serait suffisamment vive pour se dire que quitte à injecter 100 millions de dollars dans un film, autant qu’il ne soit pas trop mauvais ? Car, et c’est bien là l’aspect tragique de cette affaire, même si le film marche (et il sera probablement rentable), personne ne sera assez nigaud pour l’aimer. Le rêve s’envole, mais l’éternelle part de mystère qui entoure la confection des mauvais films demeure.

0/5

Matthieu Santelli

Plus d'infos sur http://www.critikat.com/Dragon-Ball-Evolution.html


Filmsactu.com

Lorsque l'on assiste, tels d'impuissantes victimes, à un spectacle aussi raté que DragonBall Evolution, impossible de s'y prendre avec des pincettes : la nullité du film dépasse à tous les niveaux ce que nous avions essayé de prévoir à travers les hallucinantes bandes-annonces diffusées sur le net. Ce n'est pas juste mauvais, c'est une expérience parfaitement déplorable, de bout en bout, fruit d'une adaptation complètement mutilée. L'œuvre de Akira Toriyama est entachée à jamais !

La fin du monde est proche... Dans Dragonball Evolution bien évidemment, mais dans la réalité aussi. Un monde dans lequel les chômeurs en crise risquent de bientôt se voir rejoindre par James Wong, un réalisateur qui risque de subir un tel courroux des fans qu'il ne pourra plus jamais tourner quoique ce soit. Un monde dans lequel les ados aux cheveux englués de gel les moins futés demeurent la pierre angulaire culturelle qui érige les arts et sert donc d'inspiration au San Goku de ce film. Un monde dans lequel l'industrie du cinéma elle-même ne se soucie plus de proposer un produit dont elle peut être fière... Enfin si, c'est tout de même avec une fierté unique que DragonBall Evolution peut s'ériger comme le point d'orgue du mépris le plus crasseux qu'une production puisse faire à l'encontre de ses spectateurs. Et même s'il demeure finalement un non-événement en soit (un comble pour une adaptation attendue depuis des années), la médiocrité qu'il transpire à chaque seconde pose de vraies questions sur le bien fondé de faire des films, tout simplement... Et oui, c'est à ce point !

Nous nous y attendions, nous en avons eu la confirmation : dans les pattes d'un studio hollywoodien, l'adaptation du manga d'Akira Toriyama ne pouvait être que dénaturée. 100 millions de dollars ont donc été dépensés ici, 100 millions partis en fumée puisque DragonBall Evolution ne semble en avoir coûté que 10. De mémoire de spectateur on s'était rarement autant ennuyé devant un film supposé de divertissement. Si notre montre ne s'était pas suicidée avant nous, elle nous aurait probablement demandé d'arrêter de la regarder toutes les deux minutes. Véritable incarnation d'un néant artistique complet, un vent, un souffle, un ''pschiiit'' d'ouverture de bouteille de soda, DragonBall Evolution est un film qui semble demander aux malheureux qui le regardent pourquoi est-ce qu'ils sont encore là.

A l'opposé complet de l'adaptation fidèle, nous assistons ici à un mépris culturel bien américain (et bien commercial) qui en dit long sur le projet. Mais non, même sorti de l'idée que DragonBall Evolution est à Dragon Ball ce que Rocco Sifredi est au Vatican, en tant que film à part entière, le résultat à l'écran cumule à tour de bras tout ce qu'un spectateur possédant toutes ses facultés intellectuelles refuserait de voir[...] L'histoire légendaire du navet qui aurait bien aimé être un nanar !

Alors maintenant je voudrais avoir l'avis de CEUX QUI ENCENSER CE FAMEUX FILM Icon_rolleyes

Que les choses soient claires il ne s'agit pas recréer une polemique mais simplement d'avoir l'opinion réelle de ces gens qui étaient si sur d'eux par rapport a ce film !!

J'espère qu'ils auront le courage de venir faire part de leurs impressions MAINTENANT QUE LA SENTENCE EST TOMBEE !!

Jaa !!
N'AVOIR PAS DE VOIE COMME VOIE... N'AVOIR PAS DE LIMITE COMME LIMITE !!!!

http://oniruto-0013.labrute.fr
[Image: 1121707863.jpg]
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