10-17-2007, 06:20 PM
voici un nouveau chapitre !
il se situe entre les chapitres 4 et 5
bonne lecture !
Chapitre 4’ : L’offensive du namek :
Deux semaines passèrent rapidement. Songoku s’acharnait à essayer de traverser la couche nuageuse mais rien n’y faisait, à chaque fois c’était la même chose : il n’arrivait pas à se concentrer suffisamment longtemps pour franchir entièrement l’obstacle. Piccolo l’observait d’un œil attentif afin de lui faire part des défauts qu’il constatait dans la manière d’agir du saiyen.
De nouveau au sol, Songoku fit soudain éclater son énergie. Une aura blanche l’entourait ; son regard était aussi dur que de l’acier et plus intimidant que jamais rivé sur la barrière.
A la vue de son ami, le namek eut un mouvement de recul :
- Mais que fait-il ? s’interrogea-t-il, inquiet.
Jambes légèrement fléchies, le saiyen tendit ses bras et joignit ses mains au niveau des poignets, en position verticale.
- KA…. commença-t-il à énoncer d’une voix forte.
Il rabattit ses bras au niveau de sa hanche droite. Il avait rapproché ses mains, les plaçant face à face, un petit écart les séparant.
- ME…
Une lueur bleutée se forma entre ses paumes, formant progressivement une boule d’énergie.
- HA…ME…
La boule d’énergie grossit, semblant vouloir déborder. Il rabattit ses mains grandes ouvertes devant lui.
- HA !!! termina-t-il en poussant un hurlement suraigu.
Ce cri symbolisait la libération de son énergie, la boule au creux de ses mains se déchaîna en un rayon destructeur : une vague déferlante. Le saiyen venait de la lancer en direction de la barrière. Il s’élança à sa suite.
Piccolo resta sans voix face à la manœuvre du guerrier :
Mais qu’essayait-il de faire ?
A peine une fraction de seconde plus tard la vague d’énergie vint s’abattre sur les nuages, enfin d’après ce que vit Piccolo. Le rayon bleuté traversa les nuages devant ses yeux ébahis. Le barrage s’était ouvert !
- Comment est-ce possib… commença-t-il à balbutier.
Mais il s’arrêta, son regard se plaça sur la silhouette qui talonnait la Kamehameha : Songoku.
Filant à toute vitesse, il avait suivi son attaque de très près. Devant lui se présentait l’ouverture produite par cette même attaque.
Piccolo réalisa soudain ce que le guerrier s’apprêtait à faire.
- Il va passer ! s’écria-t-il d’un ton à la fois surpris et rageur.
Songoku commençait lui aussi à y croire, un sourire se dessina sur ses lèvres… pour s’effacer aussitôt, remplacé par un air paniqué sur sa mine déconfite : l’ouverture se rebouchait.
Paniqué, gesticulant dans tous les sens, Songoku essaya de s’arrêter tant bien que mal.
- Non, non, non ! hurla-t-il, bras devant lui en voyant la barrière s’approcher inexorablement.
Un bruit fracassant se fit entendre. La silhouette du saiyen tomba comme une feuille morte de la frontière entre les deux mondes. L’empreinte du choc s’étalait sur tout son corps. Le guerrier, langue pendante, les yeux dans le vague, voyait de petits nuages tourner autour de sa tête. Il s’écrasa sur le sol rocailleux de l’Enfer.
Piccolo accourut à son secours en parcourant les quelques mètres qui les séparaient en quelques habiles bonds sur les plus gros rochers qui saillaient ça et là.
- Ça va Songoku ? demanda-t-il penché au dessus de lui sans paraître réellement inquiet.
Le saiyen secoua la tête et s’assit en tailleur. Il croisa les bras, tête baissée.
- Je pensais tellement que ça allait réussir cette fois ! dit-il, une pointe de désespoir dans la voix.
- Calme-toi, tu es trop tendu ; conseilla le namek d’un ton apaisant à son ami qui tremblait de frustration. Reste dans cette position et profites-en pour méditer et te concentrer sur ta tache. Tu dois réussir.
- Je…Je crois que tu as raison, finit-il par lâcher après un long moment.
Il releva la tête vers son ami avec un air désolé :
- Mais cela fait deux semaines que je suis ici, Freezer et les autres se sont sûrement rétablis depuis…
Le namek ferma les yeux et sourit, plein de confiance.
- Ne t’en fais pas, je m’en charge. Maintenant concentre-toi sur toi-même et non sur ce qui t’entoure.
Le saiyen hocha la tête.
- Bien !
A ces mots, il ferma les yeux, croisa les bras, et se concentra.
Plusieurs minutes s’étaient écoulées, Piccolo observait son ami du haut du rocher où il était assis. La respiration du saiyen était désormais régulière mais son visage restait toujours crispé.
Très bien. Il est enfin concentré sur lui-même.
Soudain, il sentit quelque chose se rapprocher de sa position. C’était l’énergie de Freezer ainsi que celle de plusieurs autres ennemis qu’il avait combattus aux côtés de Songoku.
Ils arrivent.
Il jeta un regard sur le saiyen.
Si je les combats ici, il sera sans défense, je dois les empêcher d’arriver.
Il se leva. Serrant les poings, il fit éclater son énergie en un halo blanc similaire à celui qui avait entouré son ami quelques minutes auparavant
Il prit son envol. Quelques seconds plus tard, estimant qu’il était assez loin, il atterrit, fit disparaître l’aura qui l’entourait et alla s'installer sur un rocher. Tout était calme, il patienta calmement au milieu du site qu’il avait choisi pour combattre : un terrain accidenté situé entre deux sombres volcans aux allures agressives qui laissaient s’échapper leur dangereux magma le long de leurs flancs.
Les voilà !
Il releva la tête pour suivre du regard l’arrivée de la dizaine de halos colorés qui s’approchaient à toute vitesse.
Piccolo, pas impressionné le moins du monde, attendit que ces êtres atterrissent devant lui en gardant son air impassible.
En tête, le tyran Freezer, petit extraterrestre imberbe, violet et blanc, à la queue musclée et redoutable, avança vers le namek, ses yeux semblant lancer des éclairs.
Derrière lui, un dragon ressemblant à une énorme taupe et un autre vert, petit et trapu inspectaient les alentours d’un regard inquiet. Un monstre vert ressemblant à une cigale, un homme à la peau bleue et portant une armure jaune et quatre extraterrestres aux armures immaculées et aux larges épaulettes se placèrent derrière Freezer afin de le soutenir.
- Freezer, je ne vois Songoku nulle part, remarqua le plus petit des dragons. C’est peut-être un piège !
Ce fut Piccolo qui répondit :
- Songoku n’est pas là mais je suis tout à vous messieurs, dit-il en se mettant en positon de combat, présentant son profil, bien campé sur ses jambes légèrement fléchies, une main devant lui afin de parer toute attaque, l’autre en retrait pour contre-attaquer. Si vous arrivez à me battre je vous dirai où il se trouve ; ajouta-t-il avec un fin sourire.
Freezer baissa les yeux, baissa la tête et sourit à son tour :
- Très bien, c’est comme tu voudras Piccolo, fit-il d’une voix sereine mais menaçante.
Puis il releva la tête, ouvrit les yeux et ajouta :
- Mais tu ne nous auras pas aussi facilement que la dernière fois !
Ce fut au tour du namek d’arborer un sourire de prédateur. Apparemment, il n’était pas de l’avis du tyran. Il se redressa et porta une main à son turban, l’autre à sa cape :
- C’est ce que nous verrons.
D’un geste à la fois rapide et habile, il retira simultanément ces deux vêtements qui vinrent se poser sur un rocher ; celui-ci se brisa en morceaux sous l’impact.
Au même instant, Freezer chargea, poing brandi. Piccolo se baissa, passa sous sa garde et enfonça son poing dans l’estomac du tyran qui cracha un peu de salive.
Freezer recula de quelques pas malhabiles en se tenant le ventre. Il serra les dents, rageur.
- Tu me le paieras, cracha-t-il
Puis il se tourna vers ses camarades et ordonna :
- Allons-y ! Ecrasez-le !
Ils chargèrent. Cell, la cigale, arriva le premier sur Piccolo. D’un coup de pied salvateur, le guerrier à la peau verte le renvoya d’où il venait, percutant Freezer au passage. Les Forces Spéciales du tyran, aux armures blanches, dépassèrent le namek et firent immédiatement demi-tour pour l’attaquer par surprise. Piccolo fit éclater son énergie, la puissance dégagée balaya les membres du commando, les envoyant voler dans la rivière de lave située derrière eux.
- Pathétique, commenta Piccolo d’une voix pleine de mépris.
- Ce ne sera pas aussi facile avec moi, intervint une voix grave.
Le namek releva la tête pour apercevoir Rild dans son armure jaune. Le général descendit vite et atterrit brutalement, fissurant le sol sous ses pieds.
Piccolo se remit en garde. Rild, lui, resta droit comme un « i », poings serrés, bras le long du corps.
Leurs regards se croisèrent. Un geyser de lave surgit des fissures. Les deux guerriers s’élancèrent. En suspension à plus de dix mètres au-dessus du sol, le combat faisait rage. Piccolo pris rapidement l’avantage, coups de pied, de poings, feintes, Piccolo gagnait rapidement du terrain devant un Rild qui ne pouvait contenir l’offensive du namek. D’un uppercut au menton, il envoya son vis-à-vis voler à plusieurs mètres au dessus de lui. A une vitesse fulgurante, devenu invisible au commun des mortels, il se déplaça dans la trajectoire de son adversaire. Mains jointes, il les abattit sur son ennemi , l’envoyant s’écraser sur la paroi d’un volcan qui entra en éruption.
Piccolo se posa en douceur, impassible puis sourit.
Joignant ses mains, il en fit craquer les os. Il agit de même avec son cou. La tête encore inclinée sur le côté il s’interrompit soudain :
- N’essayez même pas, dit-il au deux dragons qui tentaient de l’attaquer discrètement pas derrière.
Ceux-ci stoppèrent leur mouvement. Abandonnant toute subtilité, ils se ruèrent sur le namek. Celui-ci fit volte face et, de chacune de ses mains, envoya une boule d’énergie dorée atteignant le binôme de pleine face. Une fois la fumée dissipée, les deux dragons se secouèrent vigoureusement la tête. Il se retournèrent, l’un face à l’autre et se fixèrent avec des yeux surpris. Ils levèrent doucement la tête et ouvrirent grand leurs yeux apeurés, de la sueur perlant sur leurs fronts.
Au dessus d’eux, Piccolo avait porté ses mains croisées devant son front, une boule d’énergie formée à l’intérieur. Il rabattit ses paumes devant lui en direction de ses adversaires pétrifiés.
- Masenko ! hurla-t-il.
Une vague d’énergie dorée se dégagea et fut propulsée en direction des dragons aux yeux exorbités devant l’approche inévitable du gigantesque rayon destructeur.
Le choc fut terrible et le sol se fracassa, la roche en fusion jaillissant de partout.
Quelques minutes plus tard, à quelques mètres de là sur un sol stable, Piccolo, de nouveau paré de sa cape et son turban, finissait d’entasser les corps inertes de ses adversaires. Le dragon verdâtre sur le dos, il le fit basculer sur un Freezer à la langue pendante et aux yeux vitreux.
Le namek s’épousseta les mains.
- Bien, voilà une bonne chose de faite. Ils ne devraient plus nous ennuyer avant quelques temps.
Il se retourna et murmura pour lui-même :
- Je n’ai plus qu’à rejoindre Songoku maintenant.
Son aura blanche apparut et il s’envola en direction de son ami.
il se situe entre les chapitres 4 et 5
bonne lecture !
Chapitre 4’ : L’offensive du namek :
Deux semaines passèrent rapidement. Songoku s’acharnait à essayer de traverser la couche nuageuse mais rien n’y faisait, à chaque fois c’était la même chose : il n’arrivait pas à se concentrer suffisamment longtemps pour franchir entièrement l’obstacle. Piccolo l’observait d’un œil attentif afin de lui faire part des défauts qu’il constatait dans la manière d’agir du saiyen.
De nouveau au sol, Songoku fit soudain éclater son énergie. Une aura blanche l’entourait ; son regard était aussi dur que de l’acier et plus intimidant que jamais rivé sur la barrière.
A la vue de son ami, le namek eut un mouvement de recul :
- Mais que fait-il ? s’interrogea-t-il, inquiet.
Jambes légèrement fléchies, le saiyen tendit ses bras et joignit ses mains au niveau des poignets, en position verticale.
- KA…. commença-t-il à énoncer d’une voix forte.
Il rabattit ses bras au niveau de sa hanche droite. Il avait rapproché ses mains, les plaçant face à face, un petit écart les séparant.
- ME…
Une lueur bleutée se forma entre ses paumes, formant progressivement une boule d’énergie.
- HA…ME…
La boule d’énergie grossit, semblant vouloir déborder. Il rabattit ses mains grandes ouvertes devant lui.
- HA !!! termina-t-il en poussant un hurlement suraigu.
Ce cri symbolisait la libération de son énergie, la boule au creux de ses mains se déchaîna en un rayon destructeur : une vague déferlante. Le saiyen venait de la lancer en direction de la barrière. Il s’élança à sa suite.
Piccolo resta sans voix face à la manœuvre du guerrier :
Mais qu’essayait-il de faire ?
A peine une fraction de seconde plus tard la vague d’énergie vint s’abattre sur les nuages, enfin d’après ce que vit Piccolo. Le rayon bleuté traversa les nuages devant ses yeux ébahis. Le barrage s’était ouvert !
- Comment est-ce possib… commença-t-il à balbutier.
Mais il s’arrêta, son regard se plaça sur la silhouette qui talonnait la Kamehameha : Songoku.
Filant à toute vitesse, il avait suivi son attaque de très près. Devant lui se présentait l’ouverture produite par cette même attaque.
Piccolo réalisa soudain ce que le guerrier s’apprêtait à faire.
- Il va passer ! s’écria-t-il d’un ton à la fois surpris et rageur.
Songoku commençait lui aussi à y croire, un sourire se dessina sur ses lèvres… pour s’effacer aussitôt, remplacé par un air paniqué sur sa mine déconfite : l’ouverture se rebouchait.
Paniqué, gesticulant dans tous les sens, Songoku essaya de s’arrêter tant bien que mal.
- Non, non, non ! hurla-t-il, bras devant lui en voyant la barrière s’approcher inexorablement.
Un bruit fracassant se fit entendre. La silhouette du saiyen tomba comme une feuille morte de la frontière entre les deux mondes. L’empreinte du choc s’étalait sur tout son corps. Le guerrier, langue pendante, les yeux dans le vague, voyait de petits nuages tourner autour de sa tête. Il s’écrasa sur le sol rocailleux de l’Enfer.
Piccolo accourut à son secours en parcourant les quelques mètres qui les séparaient en quelques habiles bonds sur les plus gros rochers qui saillaient ça et là.
- Ça va Songoku ? demanda-t-il penché au dessus de lui sans paraître réellement inquiet.
Le saiyen secoua la tête et s’assit en tailleur. Il croisa les bras, tête baissée.
- Je pensais tellement que ça allait réussir cette fois ! dit-il, une pointe de désespoir dans la voix.
- Calme-toi, tu es trop tendu ; conseilla le namek d’un ton apaisant à son ami qui tremblait de frustration. Reste dans cette position et profites-en pour méditer et te concentrer sur ta tache. Tu dois réussir.
- Je…Je crois que tu as raison, finit-il par lâcher après un long moment.
Il releva la tête vers son ami avec un air désolé :
- Mais cela fait deux semaines que je suis ici, Freezer et les autres se sont sûrement rétablis depuis…
Le namek ferma les yeux et sourit, plein de confiance.
- Ne t’en fais pas, je m’en charge. Maintenant concentre-toi sur toi-même et non sur ce qui t’entoure.
Le saiyen hocha la tête.
- Bien !
A ces mots, il ferma les yeux, croisa les bras, et se concentra.
Plusieurs minutes s’étaient écoulées, Piccolo observait son ami du haut du rocher où il était assis. La respiration du saiyen était désormais régulière mais son visage restait toujours crispé.
Très bien. Il est enfin concentré sur lui-même.
Soudain, il sentit quelque chose se rapprocher de sa position. C’était l’énergie de Freezer ainsi que celle de plusieurs autres ennemis qu’il avait combattus aux côtés de Songoku.
Ils arrivent.
Il jeta un regard sur le saiyen.
Si je les combats ici, il sera sans défense, je dois les empêcher d’arriver.
Il se leva. Serrant les poings, il fit éclater son énergie en un halo blanc similaire à celui qui avait entouré son ami quelques minutes auparavant
Il prit son envol. Quelques seconds plus tard, estimant qu’il était assez loin, il atterrit, fit disparaître l’aura qui l’entourait et alla s'installer sur un rocher. Tout était calme, il patienta calmement au milieu du site qu’il avait choisi pour combattre : un terrain accidenté situé entre deux sombres volcans aux allures agressives qui laissaient s’échapper leur dangereux magma le long de leurs flancs.
Les voilà !
Il releva la tête pour suivre du regard l’arrivée de la dizaine de halos colorés qui s’approchaient à toute vitesse.
Piccolo, pas impressionné le moins du monde, attendit que ces êtres atterrissent devant lui en gardant son air impassible.
En tête, le tyran Freezer, petit extraterrestre imberbe, violet et blanc, à la queue musclée et redoutable, avança vers le namek, ses yeux semblant lancer des éclairs.
Derrière lui, un dragon ressemblant à une énorme taupe et un autre vert, petit et trapu inspectaient les alentours d’un regard inquiet. Un monstre vert ressemblant à une cigale, un homme à la peau bleue et portant une armure jaune et quatre extraterrestres aux armures immaculées et aux larges épaulettes se placèrent derrière Freezer afin de le soutenir.
- Freezer, je ne vois Songoku nulle part, remarqua le plus petit des dragons. C’est peut-être un piège !
Ce fut Piccolo qui répondit :
- Songoku n’est pas là mais je suis tout à vous messieurs, dit-il en se mettant en positon de combat, présentant son profil, bien campé sur ses jambes légèrement fléchies, une main devant lui afin de parer toute attaque, l’autre en retrait pour contre-attaquer. Si vous arrivez à me battre je vous dirai où il se trouve ; ajouta-t-il avec un fin sourire.
Freezer baissa les yeux, baissa la tête et sourit à son tour :
- Très bien, c’est comme tu voudras Piccolo, fit-il d’une voix sereine mais menaçante.
Puis il releva la tête, ouvrit les yeux et ajouta :
- Mais tu ne nous auras pas aussi facilement que la dernière fois !
Ce fut au tour du namek d’arborer un sourire de prédateur. Apparemment, il n’était pas de l’avis du tyran. Il se redressa et porta une main à son turban, l’autre à sa cape :
- C’est ce que nous verrons.
D’un geste à la fois rapide et habile, il retira simultanément ces deux vêtements qui vinrent se poser sur un rocher ; celui-ci se brisa en morceaux sous l’impact.
Au même instant, Freezer chargea, poing brandi. Piccolo se baissa, passa sous sa garde et enfonça son poing dans l’estomac du tyran qui cracha un peu de salive.
Freezer recula de quelques pas malhabiles en se tenant le ventre. Il serra les dents, rageur.
- Tu me le paieras, cracha-t-il
Puis il se tourna vers ses camarades et ordonna :
- Allons-y ! Ecrasez-le !
Ils chargèrent. Cell, la cigale, arriva le premier sur Piccolo. D’un coup de pied salvateur, le guerrier à la peau verte le renvoya d’où il venait, percutant Freezer au passage. Les Forces Spéciales du tyran, aux armures blanches, dépassèrent le namek et firent immédiatement demi-tour pour l’attaquer par surprise. Piccolo fit éclater son énergie, la puissance dégagée balaya les membres du commando, les envoyant voler dans la rivière de lave située derrière eux.
- Pathétique, commenta Piccolo d’une voix pleine de mépris.
- Ce ne sera pas aussi facile avec moi, intervint une voix grave.
Le namek releva la tête pour apercevoir Rild dans son armure jaune. Le général descendit vite et atterrit brutalement, fissurant le sol sous ses pieds.
Piccolo se remit en garde. Rild, lui, resta droit comme un « i », poings serrés, bras le long du corps.
Leurs regards se croisèrent. Un geyser de lave surgit des fissures. Les deux guerriers s’élancèrent. En suspension à plus de dix mètres au-dessus du sol, le combat faisait rage. Piccolo pris rapidement l’avantage, coups de pied, de poings, feintes, Piccolo gagnait rapidement du terrain devant un Rild qui ne pouvait contenir l’offensive du namek. D’un uppercut au menton, il envoya son vis-à-vis voler à plusieurs mètres au dessus de lui. A une vitesse fulgurante, devenu invisible au commun des mortels, il se déplaça dans la trajectoire de son adversaire. Mains jointes, il les abattit sur son ennemi , l’envoyant s’écraser sur la paroi d’un volcan qui entra en éruption.
Piccolo se posa en douceur, impassible puis sourit.
Joignant ses mains, il en fit craquer les os. Il agit de même avec son cou. La tête encore inclinée sur le côté il s’interrompit soudain :
- N’essayez même pas, dit-il au deux dragons qui tentaient de l’attaquer discrètement pas derrière.
Ceux-ci stoppèrent leur mouvement. Abandonnant toute subtilité, ils se ruèrent sur le namek. Celui-ci fit volte face et, de chacune de ses mains, envoya une boule d’énergie dorée atteignant le binôme de pleine face. Une fois la fumée dissipée, les deux dragons se secouèrent vigoureusement la tête. Il se retournèrent, l’un face à l’autre et se fixèrent avec des yeux surpris. Ils levèrent doucement la tête et ouvrirent grand leurs yeux apeurés, de la sueur perlant sur leurs fronts.
Au dessus d’eux, Piccolo avait porté ses mains croisées devant son front, une boule d’énergie formée à l’intérieur. Il rabattit ses paumes devant lui en direction de ses adversaires pétrifiés.
- Masenko ! hurla-t-il.
Une vague d’énergie dorée se dégagea et fut propulsée en direction des dragons aux yeux exorbités devant l’approche inévitable du gigantesque rayon destructeur.
Le choc fut terrible et le sol se fracassa, la roche en fusion jaillissant de partout.
Quelques minutes plus tard, à quelques mètres de là sur un sol stable, Piccolo, de nouveau paré de sa cape et son turban, finissait d’entasser les corps inertes de ses adversaires. Le dragon verdâtre sur le dos, il le fit basculer sur un Freezer à la langue pendante et aux yeux vitreux.
Le namek s’épousseta les mains.
- Bien, voilà une bonne chose de faite. Ils ne devraient plus nous ennuyer avant quelques temps.
Il se retourna et murmura pour lui-même :
- Je n’ai plus qu’à rejoindre Songoku maintenant.
Son aura blanche apparut et il s’envola en direction de son ami.