08-14-2007, 03:45 PM
Voici un nouveau chapitre !
Mangamyth est desormais au meme niveau que les autres sites et fofo où j'ai publié DBR ( désolé Masenko et San mais ils connaissent la suite maintenant
)
Chapitre 5 : le retour du Super Saiyen.
Un mois venait de passer de puis l’arrivée de Songoku en Enfer. Un mois qu’il essayait de traverser la paroi nuageuse le séparant du Paradis. Un mois qu’il échouait…
Se concentrer suffisamment longtemps sur son désir de franchir cette barrière n’était pas aussi simple qu’il l’avait pensé et ce, il l’avait appris d’une manière très douloureuse, les bosses sur sa tête et les multiple marques autour de ses bras en témoignaient. En effet, à chaque fois qu’il était sur la bonne voix, sa joie naissante l’empêchait de franchir les nuages.
Pendant ce mois, son esprit avait été mis à rude épreuve si bien qu’il se sentait frustré et doutait de plus en plus de ses capacités à franchir ce mur, ce qui rendait sa tâche encore plus ardue.
Le saiyen était assis en tailleur sur le sol rocailleux, la tête baissée, le regard perturbé.
Piccolo, debout à ses côtés, regardait son ami d’un air inquiet. Il avait fait tout son possible pour motiver le saiyen mais il le sentait fatigué. Il préférait désormais se taire, dans la crainte qu’un nouveau commentaire ne l’énerve encore plus.
Soudain Songoku se leva et fixa le namek, le regardant droit dans les yeux. Il avait repris un air sérieux mais aussi plus grave.
- Après cinq années d’attente, j’ai enfin une chance de retrouver les miens ; dit-il. Je ne dois pas la gâcher. (il pris un ton plus solennel) Par respect pour ma famille et mes amis habitant sur Terre, par respect pour tous tes conseils et ton soutien, par respect envers tous ceux qui m’ont fait confiance toutes ces années, je fais le serment de ne pas abandonner et de franchir cette barrière !
Une fois sa surprise passée, Piccolo acquiesça d’un hochement de tête, un sourire aux lèvres.
Songoku se tourna, dos au namek. Il leva la tête et regarda la couche nuageuse. Il fléchit les jambes et serra les poings. Il poussa un cri strident, la terre tremblait, des geysers de lave crevèrent la roche, un vent violent s’éleva : Songoku concentrait son énergie. Ses cheveux se redressèrent, ne laissant que quelques mèches éparses, prirent une teinte jaune à l’instar de ses sourcils, ses yeux noirs devinrent bleus et un halo d’énergie doré l’entourait. L’énergie qu’il dégageait était impressionnante : il venait de se transformer en Super Saiyen. Ce type de transformation n’était possible que par les gens de son espèce, les saiyens, et n’était rendue possible que par une colère extrêmement intense.
Songoku maîtrisait cette technique depuis qu’un tyran nommé Freezer avait voulut s’en prendre à ses amis sur la planète Namek, il y a longtemps de cela. Ici sa colère était rivée sur cette barrière qu’il se jura de franchir.
Piccolo, sa cape voletant à cause de l’énergie dégagée par son ami, regardait la scène. Il avait vu le saiyen sous cette apparence à maintes reprises et cela avait souvent été synonyme de réussite.
Je comprends, se transformer en Super Saiyen lui apporte beaucoup de puissance mais ça le plonge aussi dans une profonde colère qu’il peut river sur la couche nuageuse. Ainsi il ne perdra pas son attention. C’est très bien joué ! Je reconnais bien là mon vieil ami…
Songoku s’élança sans perdre de temps de se concentrer – c’était désormais inutile – et s’approcha de la frontière à une vitesse fulgurante, le regard dur et implacable. Il atteignit enfin le point critique et… le traversa sans difficulté, comme si, en fait, ce n’étaient que de vulgaires nuages sans aucun pouvoir particulier.
En bas, Piccolo, les bras levés, lâcha un cri de victoire, heureux que son ami ait enfin réussit.
Songoku, lui, atterrit en douceur sur le chemin du serpent. Il soupira de soulagement en prenant en même temps son apparence initiale. Il plongea son regard sur les nuages et fit d’un air soulagé :
- Eh bien, je ne pensais jamais y arriver.
Ensuite, il mit ses mains en porte-voix, se pencha légèrement et cria au namek :
- Merci Piccolo ! Sans toi je n’aurais jamais réussi !
- Tout le plaisir est pour moi ; cria-t-il en retour. Bonne chance pour la suite ! Et embrasse Songohan de ma part ; ajouta-t-il, faisant référence à son ancien élève et ami, également fis de Songoku.
- Je n’y manquerai pas ! A une prochaine fois !
Le saiyen se redressa et fit :
- Bon, je dois continuer mon entraînement.
A ces mots, il partit en petites foulées en direction du poste frontière où Emna l’attendait pour la suite de son entraînement.
En Enfer, Piccolo jeta un seau d’eau sur les individus toujours empilés au même endroit. Ils se réveillèrent avec difficulté en faisant quelques grimaces de douleur. Le namek et déclara avec détachement :
- Approchez, j’ai besoin d’un peu d’exercice.
En retour, il n’eu droit qu’a des soupirs et des grognements abattus…
Au poste frontière, Emna marquait sur le registre la décision qu’il avait pris à propos de l’âme (une petite flamme blanche) qui était devant le bureau, sur un tapis rouge.
- Enfer ! déclara-t-il d’un ton tranchant. Et que ça vous serve de leçon ! Vivre en volant les autres et croire qu’il n’y aura pas de conséquences, il faut vraiment être naïf !
Soudain, il entendit une voix qu’il ne connaissait que trop bien :
- Salut !
Le géant se leva légèrement afin de voir Songoku, au pied de son bureau. Celui-ci s’envola et atterrit sur le meuble. Le gardien du poste frontière se rassit lourdement sur sa chaise, stupéfait.
- Tu…tu as déjà réussit ?! bégaya-t-il en pointant son stylo dans sa direction. En seulement un mois tu as réussi là où le monde a échoué !
- Eh bien…oui ; confirma le saiyen d’un air dégagé, une main derrière la tête, un sourire au lèvres. Quelle est la prochaine étape ?
Emna regarda autour de lui, l’air confus et affolé. Jamais il n’aurait pensé qu’il réussisse en si peu de temps.
- Eh bien…Eh bien…
- Soudain, une colonne de cahiers – les livres de registres – attira son attention.
J’ai trouvé !
Il prit un air réjouit. Il désigna la pile de cahiers, chacun était plus gros qu’une voiture et il y en avait plusieurs centaines !
- Tu vas emmener ça au Palais, ce sont les registres de vingt dernières années.
- Des vingt dernières années ?! s’exclama le saiyen, très surpris.
- C’est exact, acquiesça-t-il, je devais le emmener mais j’ai trop de travail ici, ça te mettre en condition.
- Très bien, fit-il en hochant la tête.
Songoku s’approcha du tas et en saisit une demi-douzaine, non sans difficulté.
Ces machins là pèsent une tonne !
Il les issa sur sa tête, seul endroit assez stable vu la taille de sa cargaison. Une fois les livres de registres stabilisés – cela lui avait valut quelques pas de danse ridicules – le saiyen mis ses deux doigts sur son front mais le géant intervint :
- Pas de déplacement instantané ! Tu iras en volant, ce n’est qu’a quelques centaines de kilomètres de là.
- Quelques centaines de kilomètres ?! vous vouez rire ; fit-il, désemparé.
- Je ne plaisante jamais ! répondit Emna d’un ton sec. Si tu ne t’en sens pas capable tu peux toujours abandonner.
Cette pensée le frappa de plein fouet
Jamais je n’abandonnerais.
- Non, je continue ! déclara-t-il avec fermeté.
- J’en étais sûr. Allez, au travail !
Et c’est ainsi que pendant les deux mois restant, Songoku fit la navette entre le Purgatoire et le Palais de l’Autre Monde, des paquets de cahiers sur le dos. Cela lui valut quelques surprises telles que percuter dans un des avions conduisant les âmes au Paradis ou encore de faire tomber un livre de registre sur les guerriers s’entraînant dans le jardin du Palais mais, heureusement pour eux, ils étaient déjà morts ! Bien entendu, il eu aussi le droit à de formidables repas, pour le plus grand bonheur de son estomac.
Il n’eu pas le temps de s’ennuyer, si bien qu’alors qu’il revenait de sa dernière livraison, le gardien du poste frontière déclara :
- Songoku, trois mois ont passé et tu t’es acquitté de toutes les tâches que je t’ai confiées. Tâches où j’ai parfois échoué. C’est donc avec une grande joie que je t’annonce que tu peux retourner auprès des tiens.
Songoku éclata de joie en lâchant des « youpi » de jubilation. Il était vraiment très heureux. Quand il se calma, il fit au géant, d’un ton reconnaissant.
- Merci Emna ! Je te dois tout.
- Au lieu de dire des bêtises va t’en, tu es impatient de les rejoindre alors dépêche-toi !
- Oui, tu as raison. Merci encore !
Il mis ses deux doigts sur son front afin de se téléporter auprès de sa femme.
[Attend] fit une voix, raisonnant dans sa tête, [ne part pas tout de suite !]
Songoku connaissait cette voix.
- C’est toi Kaioh ? demanda-t-il à haute voix.
Emna, lui, regardait autour de lui, l’air interloqué, ne comprenant pas que le saiyen communiquait par télépathie avec le kaioh de sa galaxie.
[Oui, c’est bien moi. Rejoins moi, il faut que nous parlions. C’est très important]
- Très bien j’arrive ; répondit le guerrier.
Emna reprit ses esprits et sortit un petit sachet d’un tiroir de son bureau.
- Songoku avant que tu partes, je voudrais t’offrir ceci comme remerciement des services que tu m’as rendu ; dit-il en lançant le sachet au saiyen.
Celui-ci l’attrapa au vol.
- Merci ! (il ouvrit le paquet et en sortit deux gousses dorées). Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il.
- Ce sont des fruits de mon arbre. Ils ont un pouvoir régénérant inégalable et ils peuvent nourrir quelqu’un pendant cent jours ! Je ne les offres qu’aux personnes qui le méritent vraiment et tu es le premier à en recevoir de ma main. Je te dis ça parce qu’un petit malin m’en a volé un il y a plusieurs années ; ajouta-t-il assez mécontent. Ce qu’il ignorais c’était que le coupable n’était autre que Songoku qui, pris d’une de ses fringales si célèbres, avait cueillit le précieux fruit.
Bien entendu il ne dit mot, seul un sourire crispé montrait sa culpabilité mais le géant ne vit rien.
« Je pense qu’ils te seront utiles ; ajouta Emna »
Songoku rangea les fruits dans le petit sac et l’attacha à sa ceinture.
- Merci pour ce présent. Je dois partir. A bientôt ! fit-il en agitant une main tout en disparaissant.
Il le sentait, il allait enfin connaître la cause du malaise qu’il ressentait depuis qu’on lui avait annoncé qu’il pourrait regagner la Terre. Il le savait, il y avait une autre raison pour qu’il retourne auprès des siens…
Mangamyth est desormais au meme niveau que les autres sites et fofo où j'ai publié DBR ( désolé Masenko et San mais ils connaissent la suite maintenant

Chapitre 5 : le retour du Super Saiyen.
Un mois venait de passer de puis l’arrivée de Songoku en Enfer. Un mois qu’il essayait de traverser la paroi nuageuse le séparant du Paradis. Un mois qu’il échouait…
Se concentrer suffisamment longtemps sur son désir de franchir cette barrière n’était pas aussi simple qu’il l’avait pensé et ce, il l’avait appris d’une manière très douloureuse, les bosses sur sa tête et les multiple marques autour de ses bras en témoignaient. En effet, à chaque fois qu’il était sur la bonne voix, sa joie naissante l’empêchait de franchir les nuages.
Pendant ce mois, son esprit avait été mis à rude épreuve si bien qu’il se sentait frustré et doutait de plus en plus de ses capacités à franchir ce mur, ce qui rendait sa tâche encore plus ardue.
Le saiyen était assis en tailleur sur le sol rocailleux, la tête baissée, le regard perturbé.
Piccolo, debout à ses côtés, regardait son ami d’un air inquiet. Il avait fait tout son possible pour motiver le saiyen mais il le sentait fatigué. Il préférait désormais se taire, dans la crainte qu’un nouveau commentaire ne l’énerve encore plus.
Soudain Songoku se leva et fixa le namek, le regardant droit dans les yeux. Il avait repris un air sérieux mais aussi plus grave.
- Après cinq années d’attente, j’ai enfin une chance de retrouver les miens ; dit-il. Je ne dois pas la gâcher. (il pris un ton plus solennel) Par respect pour ma famille et mes amis habitant sur Terre, par respect pour tous tes conseils et ton soutien, par respect envers tous ceux qui m’ont fait confiance toutes ces années, je fais le serment de ne pas abandonner et de franchir cette barrière !
Une fois sa surprise passée, Piccolo acquiesça d’un hochement de tête, un sourire aux lèvres.
Songoku se tourna, dos au namek. Il leva la tête et regarda la couche nuageuse. Il fléchit les jambes et serra les poings. Il poussa un cri strident, la terre tremblait, des geysers de lave crevèrent la roche, un vent violent s’éleva : Songoku concentrait son énergie. Ses cheveux se redressèrent, ne laissant que quelques mèches éparses, prirent une teinte jaune à l’instar de ses sourcils, ses yeux noirs devinrent bleus et un halo d’énergie doré l’entourait. L’énergie qu’il dégageait était impressionnante : il venait de se transformer en Super Saiyen. Ce type de transformation n’était possible que par les gens de son espèce, les saiyens, et n’était rendue possible que par une colère extrêmement intense.
Songoku maîtrisait cette technique depuis qu’un tyran nommé Freezer avait voulut s’en prendre à ses amis sur la planète Namek, il y a longtemps de cela. Ici sa colère était rivée sur cette barrière qu’il se jura de franchir.
Piccolo, sa cape voletant à cause de l’énergie dégagée par son ami, regardait la scène. Il avait vu le saiyen sous cette apparence à maintes reprises et cela avait souvent été synonyme de réussite.
Je comprends, se transformer en Super Saiyen lui apporte beaucoup de puissance mais ça le plonge aussi dans une profonde colère qu’il peut river sur la couche nuageuse. Ainsi il ne perdra pas son attention. C’est très bien joué ! Je reconnais bien là mon vieil ami…
Songoku s’élança sans perdre de temps de se concentrer – c’était désormais inutile – et s’approcha de la frontière à une vitesse fulgurante, le regard dur et implacable. Il atteignit enfin le point critique et… le traversa sans difficulté, comme si, en fait, ce n’étaient que de vulgaires nuages sans aucun pouvoir particulier.
En bas, Piccolo, les bras levés, lâcha un cri de victoire, heureux que son ami ait enfin réussit.
Songoku, lui, atterrit en douceur sur le chemin du serpent. Il soupira de soulagement en prenant en même temps son apparence initiale. Il plongea son regard sur les nuages et fit d’un air soulagé :
- Eh bien, je ne pensais jamais y arriver.
Ensuite, il mit ses mains en porte-voix, se pencha légèrement et cria au namek :
- Merci Piccolo ! Sans toi je n’aurais jamais réussi !
- Tout le plaisir est pour moi ; cria-t-il en retour. Bonne chance pour la suite ! Et embrasse Songohan de ma part ; ajouta-t-il, faisant référence à son ancien élève et ami, également fis de Songoku.
- Je n’y manquerai pas ! A une prochaine fois !
Le saiyen se redressa et fit :
- Bon, je dois continuer mon entraînement.
A ces mots, il partit en petites foulées en direction du poste frontière où Emna l’attendait pour la suite de son entraînement.
En Enfer, Piccolo jeta un seau d’eau sur les individus toujours empilés au même endroit. Ils se réveillèrent avec difficulté en faisant quelques grimaces de douleur. Le namek et déclara avec détachement :
- Approchez, j’ai besoin d’un peu d’exercice.
En retour, il n’eu droit qu’a des soupirs et des grognements abattus…
Au poste frontière, Emna marquait sur le registre la décision qu’il avait pris à propos de l’âme (une petite flamme blanche) qui était devant le bureau, sur un tapis rouge.
- Enfer ! déclara-t-il d’un ton tranchant. Et que ça vous serve de leçon ! Vivre en volant les autres et croire qu’il n’y aura pas de conséquences, il faut vraiment être naïf !
Soudain, il entendit une voix qu’il ne connaissait que trop bien :
- Salut !
Le géant se leva légèrement afin de voir Songoku, au pied de son bureau. Celui-ci s’envola et atterrit sur le meuble. Le gardien du poste frontière se rassit lourdement sur sa chaise, stupéfait.
- Tu…tu as déjà réussit ?! bégaya-t-il en pointant son stylo dans sa direction. En seulement un mois tu as réussi là où le monde a échoué !
- Eh bien…oui ; confirma le saiyen d’un air dégagé, une main derrière la tête, un sourire au lèvres. Quelle est la prochaine étape ?
Emna regarda autour de lui, l’air confus et affolé. Jamais il n’aurait pensé qu’il réussisse en si peu de temps.
- Eh bien…Eh bien…
- Soudain, une colonne de cahiers – les livres de registres – attira son attention.
J’ai trouvé !
Il prit un air réjouit. Il désigna la pile de cahiers, chacun était plus gros qu’une voiture et il y en avait plusieurs centaines !
- Tu vas emmener ça au Palais, ce sont les registres de vingt dernières années.
- Des vingt dernières années ?! s’exclama le saiyen, très surpris.
- C’est exact, acquiesça-t-il, je devais le emmener mais j’ai trop de travail ici, ça te mettre en condition.
- Très bien, fit-il en hochant la tête.
Songoku s’approcha du tas et en saisit une demi-douzaine, non sans difficulté.
Ces machins là pèsent une tonne !
Il les issa sur sa tête, seul endroit assez stable vu la taille de sa cargaison. Une fois les livres de registres stabilisés – cela lui avait valut quelques pas de danse ridicules – le saiyen mis ses deux doigts sur son front mais le géant intervint :
- Pas de déplacement instantané ! Tu iras en volant, ce n’est qu’a quelques centaines de kilomètres de là.
- Quelques centaines de kilomètres ?! vous vouez rire ; fit-il, désemparé.
- Je ne plaisante jamais ! répondit Emna d’un ton sec. Si tu ne t’en sens pas capable tu peux toujours abandonner.
Cette pensée le frappa de plein fouet
Jamais je n’abandonnerais.
- Non, je continue ! déclara-t-il avec fermeté.
- J’en étais sûr. Allez, au travail !
Et c’est ainsi que pendant les deux mois restant, Songoku fit la navette entre le Purgatoire et le Palais de l’Autre Monde, des paquets de cahiers sur le dos. Cela lui valut quelques surprises telles que percuter dans un des avions conduisant les âmes au Paradis ou encore de faire tomber un livre de registre sur les guerriers s’entraînant dans le jardin du Palais mais, heureusement pour eux, ils étaient déjà morts ! Bien entendu, il eu aussi le droit à de formidables repas, pour le plus grand bonheur de son estomac.
Il n’eu pas le temps de s’ennuyer, si bien qu’alors qu’il revenait de sa dernière livraison, le gardien du poste frontière déclara :
- Songoku, trois mois ont passé et tu t’es acquitté de toutes les tâches que je t’ai confiées. Tâches où j’ai parfois échoué. C’est donc avec une grande joie que je t’annonce que tu peux retourner auprès des tiens.
Songoku éclata de joie en lâchant des « youpi » de jubilation. Il était vraiment très heureux. Quand il se calma, il fit au géant, d’un ton reconnaissant.
- Merci Emna ! Je te dois tout.
- Au lieu de dire des bêtises va t’en, tu es impatient de les rejoindre alors dépêche-toi !
- Oui, tu as raison. Merci encore !
Il mis ses deux doigts sur son front afin de se téléporter auprès de sa femme.
[Attend] fit une voix, raisonnant dans sa tête, [ne part pas tout de suite !]
Songoku connaissait cette voix.
- C’est toi Kaioh ? demanda-t-il à haute voix.
Emna, lui, regardait autour de lui, l’air interloqué, ne comprenant pas que le saiyen communiquait par télépathie avec le kaioh de sa galaxie.
[Oui, c’est bien moi. Rejoins moi, il faut que nous parlions. C’est très important]
- Très bien j’arrive ; répondit le guerrier.
Emna reprit ses esprits et sortit un petit sachet d’un tiroir de son bureau.
- Songoku avant que tu partes, je voudrais t’offrir ceci comme remerciement des services que tu m’as rendu ; dit-il en lançant le sachet au saiyen.
Celui-ci l’attrapa au vol.
- Merci ! (il ouvrit le paquet et en sortit deux gousses dorées). Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il.
- Ce sont des fruits de mon arbre. Ils ont un pouvoir régénérant inégalable et ils peuvent nourrir quelqu’un pendant cent jours ! Je ne les offres qu’aux personnes qui le méritent vraiment et tu es le premier à en recevoir de ma main. Je te dis ça parce qu’un petit malin m’en a volé un il y a plusieurs années ; ajouta-t-il assez mécontent. Ce qu’il ignorais c’était que le coupable n’était autre que Songoku qui, pris d’une de ses fringales si célèbres, avait cueillit le précieux fruit.
Bien entendu il ne dit mot, seul un sourire crispé montrait sa culpabilité mais le géant ne vit rien.
« Je pense qu’ils te seront utiles ; ajouta Emna »
Songoku rangea les fruits dans le petit sac et l’attacha à sa ceinture.
- Merci pour ce présent. Je dois partir. A bientôt ! fit-il en agitant une main tout en disparaissant.
Il le sentait, il allait enfin connaître la cause du malaise qu’il ressentait depuis qu’on lui avait annoncé qu’il pourrait regagner la Terre. Il le savait, il y avait une autre raison pour qu’il retourne auprès des siens…