10-04-2008, 05:23 PM
Nouveau chap !
Bonne lecture !
Chapitre 8 : Cure de Jouvence
Calmement, les bras croisés, Végéta fit quelques pas et vint se placer non loin de Sangoku.
- Donc pour faire simple, dans six mois nous devons prendre un vaisseau en direction de cette galaxie noire, trouver ce Tahei pour qu’il nous aide à approcher et à éliminer le Kaioh déchu, avant qu’il n’envahisse les autres galaxies ; résuma-t-il d’un ton posé ; et si nous échouons l’univers est condamné.
Sangoku hocha la tête.
- Oui c’est ça, confirma le saïyen. Et d’après Kaioh, cet être est la personne la plus puissante qui n’est jamais existée.
- Très bien. Je viens avec toi. J’ai besoin de mesurer l’étendue de mes progrès.
Notre héros se tourna ensuite vers ses fils, Trunks et Oub.
- Et vous ? Vous venez avec nous ?
Sangohan fit un pas en avant.
- Bien sûr que nous venons Papa, répondit-il au nom de tous. On ne va pas laisser notre planète se faire détruire sans lever le petit doigt !
Son père sourit. Il regarda ensuite sa petite fille.
- Pan ?
La jeune femme fut très surprise et écarquilla légèrement les yeux. Son grand-père lui demandait de l’accompagner !
Un sourire aux lèvres, celle-ci hocha la tête, très heureuse.
- Et vous sa vous tente ? demanda-t-il en se tournant vers Krilin, Yamcha et Tenshinhan.
Krilin eut un mouvement de recul, si bien qu’il faillit tomber à la renverse.
-Quoi ? Mais enfin Sangoku, tu n’es pas sérieux ! On ne vous serra pas utiles, on risque de vous gêner.
Son ami sourit en secouant la tête.
-Krilin, si je vous le demande c’est que vous ferez tout sauf nous gêner.
Son ami regarda Yamcha et Tenshinhan qui s’étaient placés à coté de lui. Il lança un regard inquiet vers sa femme, celle-ci hocha la tête ; il pouvait y aller.
- Et bien dans ce cas, on accepte…
- Mais enfin, vous êtes complètement malades ! intervint Chichi, furibonde. Que vous désiriez défendre la Terre, je ne suis pas contre mais regardez-vous ! Vous ne pouvez plus rien faire à votre âge ! Même Vegeta et toi commencez à vieillir malgré votre jeunesse de saïyens, ajouta-elle en se tournant vers son mari. La remarque fit tiquer Végéta qui détourna la tête, vexé. Ce n’est plus de votre âge ! lança-t-elle en croisant les bras.
Quand elle eut terminé, personne ne dit mot.
Brisant le silence, Sangoku posa une main sur l’épaule de sa femme.
- Tu as entièrement raison Chichi.
Cette remarque stupéfia tout le monde. En chœur, ils lancèrent un « Quoi ! » de surprise.
- Attendez ici je reviens.
Sangoku disparu sans leur donner de réponses. Il réapparut quelques secondes après avec sept boules jaunes orangées de la taille d’un ballon de handball et parfaitement lisses dans ses bras. Chacune portait un certain nombre d’étoiles, allant jusqu’à sept. Il les déposa sur le sol de marbre du palais. Une lueur jaune clignotait de façon régulière à l’intérieur de ces boules.
Le saïyen se retourna le dieu de la Terre :
- Dis-moi Dendé, comment fonctionnent ces nouvelles Dragon balls ?
Le namek écarquilla les yeux en comprenant ce que son ami voulait faire avec ces Dragon balls.
- Eh bien, un fois le dragon Shenron invoqué, tu as le droit à deux vœux quels qu’ils soient. Ensuite, il te faudra attendre sept années avant de pouvoir les réutiliser, expliqua-t-il. Mais tu n’as pas le droit de faire ce genre de vœux Sangoku. Le Doyen avait été formel la dernière fois ! Les boules de cristal ne doivent pas être utilisées à chaque problème que nous rencontrons. Nous devons suivre le cours de notre vie et assumer nos problèmes ! Ajouta-t-il très rapidement et d’un ton implorant.
Sangoku sourit et posa sa main sur l’épaule du Dieu.
- Ne t’inquiète pas, c’est le Doyen lui-même qui souhaite que nous utilisions les boules.
Le namek eu un mouvement de recul et écarquilla de nouveau les yeux.
- Comment ! s’exclama-t-il, surpris.
- Oui, la situation l’exige. Il prit un ton plus grave. Le danger qui nous menace ne doit pas être pris à la légère et nous devons être en pleine possession de nos moyens pour l’affronter.
Raide, apeuré, de la sueur perlant sur son front, Dendé hocha la tête et recula.
- Bien, dit-il d’une voix tremblante.
Le saïyen se tourna vers ses amis qui discutaient non loin de la situation actuelle.
- Sangohan ! appela son père d’une voix forte.
Son fils se retourna et rejoignit son père en trottinant.
- Songohan, je vais t’expliquer ce que nous allons faire…
Quelques minutes plus tard, toute la troupe se tenait devant les Dragon balls qui clignotaient toujours.
Nos amis avaient formés trois groupes. L’un d’eux se composait de la première génération à savoir : Sangoku, Krilin, Yamcha, Tenshinhan, Bulma, Végéta, Chichi, Chaoz, C-18, Yajirobé et Hercule. Tortue Géniale, Oolong et Plume étaient également présents. En face d’eux : Sangohan, Sangoten, Trunks, leurs femmes respectives ainsi que Oub formaient l’autre groupe. Plus en retrait, on pouvait trouver Pan et Bra avec leurs neveux dans les bras ; Dendé, Popo, Karine se tenaient à leurs côtés.
Sangoku fit un pas vers les dragons balls. Bras écartés et levés vers le ciel, il fit d’une voix forte :
- Réveille-toi Shéron ! Nous avons besoin de toi !
A ces mots, les boules restèrent lumineuses. Le vent se leva et le ciel s’assombrit en peu de temps. Une formidable explosion lumineuse se produisit au niveau des Dragon balls. Il en surgit une longue silhouette étincelante qui commença une longue ascension dans le ciel obscure, révélant une taille extraordinaire. La silhouette cessa de briller et le gigantesque dragon sacré Shenron apparu devant nos amis. Très long, vert, sa tête aux yeux écarlate effrayait toute personne non avertie.
- Bonjour. Vous avez le droit à deux souhaits. Je les exaucerais dans la mesure du possible. Dit-il d’une imposante voix gutturale.
- Shenron ! Vois-tu le groupe qui se tient derrière moi ? dit Sangoku en tendant le bras derrière lui.
- Oui je les vois ; répondit simplement le dragon.
- Je souhaite que tu nous rendes, à ce groupe et à moi, la jeunesse et la vigueur que nous avions deux années après le tournoi contre Cell.
- C’est facile ! répondit Shenron.
Ses yeux écarlates s’illuminèrent et un halo de lumière aveuglant entoura le groupe. Les autres, se cachaient les yeux, il eut la surprise de voir ses parents et ses amis, rajeuni d’environ trente ans. Les concernés eux, se regardait d’un air ravi, ravis d’être jeunes à nouveau. Sangoku n’avait pas beaucoup changé, excepté, peut-être, un visage moins dur. Vegeta avait des cheveux plus longs coiffés de façon particulière, le faisant passer pour un fou pour la plupart des terriens. Bulma retrouva sa beauté exceptionnelle et Chichi ses longs cheveux d’ébène et son expression si douce, les marques du passé dues aux joies mais aussi aux moments difficiles qu’elle avait passé à attendre son mari et ses fils partis combattre. Krilin avait abandonné sa moustache et ses cheveux blancs et arborait un physique le faisant passer pour un enfant. Yamcha redevint un homme séduisant aux cheveux courts ressemblant à ceux des saïyens quoique moins raides. Tenshinhan, lui, était plus déterminé que jamais et Chaoz souriait de toutes ses dents. C-18, étant cyborg, n’avait pas changé. Plume, Oolong non plus d’ailleurs et bien entendu Tortue Géniale, âgé de plusieurs siècles, à qui ces trente années en moins ne le rajeunissaient pas, peut-être était-il plus souple ? Enfin, Hercule Satan avait recouvré sa célèbre coupe afro et ses yeux pétillaient de joie, ses admiratrices allaient retrouver leur sauveur !
- Oh ! Que c’est bon d’avoir retrouvé sa beauté de jeune fille, déclara Chichi, d’une voix remplie d’allégresse.
Bulma se retourna vers son amie, un grand sourire illuminait son visage.
- Je crois que tu as raison Chichi, c’est si agréable.
Krilin tira ses cheveux et eut un cri d’exclamation en découvrant qu’ils avaient repris leur teinte sombre. Il en avait les larmes aux yeux.
Il s’approcha de son ami, un grand sourire aux lèvres.
- Merci Sangoku, nous venons de renaître !
Les larmes aux yeux, Krilin ne savait que dire. Hercule était profondément ému par son rajeunissement soudain, ses yeux bleus emplis de larmes.
- J’attends votre deuxième vœu ; intervint le dragon en baissant la tête.
Sangoku se retourna et fixa Songohan dans les yeux avec un sérieux retrouvé, son fils hocha la tête. Le demi-saiyen se tourna vers Shenron.
- Shenron, dit-il, redonne leurs vingt ans au groupe qui se trouve derrière moi ainsi qu’à moi-même.
Les yeux écarlates réapparurent et se fut au tour de Végéta et des autres d’êtres éblouis. Une silhouette essaya d’entrer discrètement dans la boule mais Bulma l’extirpa à temps et envoya Tortue Géniale voler au loin d’une claque magistrale.
- Ne soit pas trop gourmand ! lui dit-elle sévère.
La lumière se dissipa et Pan ne put qu’ouvrir des yeux grands d’étonnement, ses parents…ils avaient retrouvé le physique qu’ils avaient lorsqu’elle n’était pas encore née ! Le physique de leur jeunesse, quand ils jouaient aux super héros dans leurs costumes de Great Saiyaman! Elle devait l’avouer, son père avait beaucoup de charme ; celui-ci possédait maintenant des cheveux un peu plus souples, moins épais, son sourire en coin avait quelque chose d’envoûtant et il paraissait beaucoup moins sérieux que l’image du scientifique brillant qu’il avait adopté depuis des années. Sa mère, elle, se tirait les mèches de ses cheveux redevenus courts avec une expression assez amusée. Sangohan l’observait avec un grand sourire. Leur fille les rejoignit.
- Papa, Maman ! Vous êtes superbes !
- Merci ma chérie, lui répondit sa mère.
Sangohan, lui, venait d’abaisser ses lunettes. Il les replaça sur son nez et sa vision devint floue alors il les retira. Il les inspecta sommairement et avec un haussement d’épaules, il les jeta derrière lui.
Il en revint à sa fille.
- Ça ne te fais pas bizarre d’avoir des parents âgés de deux ans de plus que toi ? demanda-il.
Pan hocha les épaules.
- Je pense que je m’y ferais et puis, quelque soit votre âge, vous resterez mes parents.
Songohan hocha la tête, un sourire aux lèvres.
- Et toi, tu resteras notre petite fille.
Faussement vexée, elle abattit son poing sur l’épaule de son père qui éclata de rire.
- Hé ! Je suis une adulte maintenant ! Tu n’as pas le droit ! dit-elle un grand sourire aux lèvres.
Derrière elle, Sangoten posa sa main sur son épaule l’obligeant à se retourner.
Son oncle n’avait pas beaucoup changé, ses cheveux étaient un peu plus courts mais, les saïyens restaient jeunes pour une période assez longue, leur physique variait assez peu. Les autres, en fait, n’avaient subis que très peu de changements : leur visage avait juste perdu de leur sérieux retrouvant une certaine innocence.
Rice, toujours dans les bras de Pan s’agita et sa tante le rendit à son père. Celui-ci le remercia. Il souleva son fils au dessus de lui et lui fit un grand sourire.
Ensuite, Sangoten leva son regard vers son frère.
- Nous voilà repartis pour de nouvelles aventures ; dit-il, souriant.
- Hé oui Songoten ! Intervint la voix de son père derrière lui. Son père posa sa main sur l’épaule de son fils. Il regarda ses enfants et sa petite-fille. Je suis ravi de les vivre avec vous tous.
Le dragon sacré intervint :
- Vos vœux sont exhaussés. Je dois partir maintenant.
Alors, sous les yeux émerveillés de toutes les personnes se trouvant dans le palais, une nouvelle explosion de lumière se produisit. Elle engloba le dragon qui devint lui-même lumière. Les Dragon balls décollèrent du sol immaculé et vinrent se fondre dans la sphère lumineuse qui lévitait désormais à une dizaine de mètres de nos amis. Soudainement, la sphère éclata en sept petites sphères qui s’éparpillèrent à la surface de la planète. Le ciel retrouva sa teinte azur, il faudrait maintenant sept longues années avant de pouvoir à nouveau observer un tel spectacle.
Ils se regroupèrent. Chacun observait les changements opérés sur chacun d’entre eux, retrouvant ou découvrant le physique de l’autre, il y a trente ans ou lorsqu’ils avaient vingt ans. La colère de Chichi avait disparue et celle-ci semblait être sur un nuage, Krilin sautillait de partout, ravi d’avoir retrouvé toute sa souplesse et Végéta lui-même arborait un petit sourire, certes assez féroce …
Une fois remis de leurs émotions, les membres du groupe se calmèrent un peu, dans six mois les saïyens et les autres guerriers terriens devront partir pour un lieu lointain et inconnu où résidaient de dangereux individus qu’on pouvait qualifier de monstres ; des monstres sans pitié, prêts à tout pour arriver à leurs fins. Et ce sont des êtres que Sangoku et les autres devront combattre. Leur rajeunissement leur avait procuré un avantage certains mais il restait la possibilité que l’un d’entre eux succombe aux attaques de leurs ennemis et, alors, il faudrait attendre sept longues années pour le ressusciter à l’aide des dragon balls si cela serait possible car, face à l’inconnu, les surprises sont nombreuses et ils étaient tous conscients que la défaite pouvait les attendre dans la Galaxie noire et qu’ils ne puissent être ressuscités pour la simple raison que la Terre serait détruite et les dragon balls avec, en témoignaient leurs mines tendues et sombres et le silence pesant qui régnait désormais dans le palais.
Bulma rompit le silence :
- Bien, il ne me reste plus qu’à construire ce fameux vaisseau et je suppose que je devrais prévoir une pièce pour vous entraîner pendant le voyage.
Elle avait dit ça sur le ton de l’évidence, après toutes ces années, elle commençait à les connaître.
Sangoku la regarda dans les yeux, plein de gratitude.
- Merci, Bulma.
- Bien sûr il va falloir que je vous accompagne pour réparer le vaisseau en cas de besoin, dit-elle dans un soupir. En effet, ses expériences précédentes n’avaient pas toujours été une promenade de santé.
A la stupeur générale, Bra intervint :
- Non maman, c’est moi qui irait ; dit-elle d’une voix déterminée.
Elle avait fait un pas en avant, bien campée, sourcils froncés, elle n’en démordrait pas, elle partirait.
- Mais enfin ma chérie, protesta Bulma, c’est un voyage dangereux !
- Maman, quand tu avais mon âge tu avais déjà voyagé dans le monde entier et parfois seule, tu avais attaqué la plus grande armée de la planète avec Sangoku et bien d’autres choses encore ! Tu m’as toi-même dit que malgré tous ces dangers, tu ne regretterais jamais ces aventures car elles t’ont permis de devenir ce que tu es aujourd’hui et grâce à elles tu as connu des gens formidables et Papa en fait partie ; dit-elle d’un ton passionné. Autour tout le monde était stupéfait, Bulma, elle, ne disait rien. Maman, reprit-elle plus calmement, pendant la reconstruction tu m’as appris tout ce que tu savais, tu sais que je suis aussi capable que toi de diriger ce vaisseau.
Bulma, fixa sa fille, dans ses yeux brûlaient un feu ardent, le même feu qui avait brûlé et qui brûlait toujours en elle, le feu qui brûlait aussi dans le cœur de Vegeta, dans le cœur des saïyens. Alors, elle porta son regard sur Vegeta et eu un léger recul en voyant le Prince, les yeux rivés sur sa fille mais, qu’était-ce qui brillait dans ses yeux ? De la fierté, oui c’était de la fierté : Vegeta avait été impressionné par sa fille.
Bulma avait perdue la partie.
- Très bien, dit-elle les yeux brillants, à la fois inquiète pour sa fille mais aussi extrêmement fière d’elle. Je crois ne pas avoir le choix ; ajouta-t-elle avec un sourire triste, tu dois tenir ça de ta mère…
Bra sourit largement.
- Merci maman.
Autour, ayant assisté à toute la scène, tous souriaient devant la beauté de cette discussion, ils étaient, eux aussi également, très fiers de Bra.
Sangoku avança et alla poser une main chaleureuse sur l’épaule de la fille de son amie d’enfance.
- Bienvenue parmi nous, Bra ; dit-il avec un sourire.
Celle-ci hocha la tête, les yeux pétillants.
- Merci Sangoku.
La relâchant, le guerrier se retourna et fit face aux autres membres de la future expédition.
- Très bien, nous devons maintenant nous entraîner. D’après ce qu’on m’a dit vous vous êtes tous entraînés durant mon absence. Je pense que vous devriez continuer ensemble. (Il posa son regard sur Pan sui semblait déçue.) Ne t’inquiète pas Pan, Sangohan est un excellent professeur et puis on se verra tous les jours… Sangoten ?
Son fils cadet sursauta.
- Oui papa ?
- Avec qui t’es-tu entraîné ?
Le demi-saïyen haussa les épaules.
- Ça dépendait, des fois avec Oob, Trunks et Végéta… Avec Sangohan et Pan de temps en temps.
- Bien. On s’entraînera ensemble alors ? demanda-t-il.
Sangoten hocha la tête, un peu tendu : les entraînements de son père étaient très intensifs ; mais il restait heureux de pouvoir passer du temps avec son père, comme le montrait son petit sourire.
- Voilà qui est réglé ; fit son père.
Il porta la main au menton et prit un air pensif.
« Par contre, il faut que vous atteignez le quatrième niveau de notre transformation. Seul Végéta et moi la maîtrisons mais ça ne sera peut-être pas suffisant. Je ferais mieux de demander conseil au vieux kaïoshin pour faire repousser vos queues… »
- Ce ne sera pas nécessaire Papa, intervint Sangohan.
Sangoku tiqua, mais a peine eu-t-il le temps de lui demander pourquoi qu’il entendit le craquement caractéristique du tissu qui se déchire.
Le saïyen écarquilla les yeux, estomaqué.
- Mais comment est-ce possible ? Demanda-t-il, les yeux rivés sur les queues qui venaient d’apparaitre derrière Végéta, Trunks, Sangohan, et Sangoten, à travers leurs pantalons. Sans doutes les avaient-ils enroulées le long de leurs jambes afin d’être plus discrets dans la rue pour ne pas avoir affaire aux nombreux regards curieux et aux questions indiscrètes qu’auraient pu leur poser les passants et révéler leur nature saiyenne.
Répondant à sa question, Sangohan leva théâtralement son index au dessus de lui.
- La lune Papa. Nous avons maintenant une lune, tu ne te rappelles pas de Tsuful ? expliqua-t-il, faisant référence à la planète créée par le dragon Shenron sous le souhait de l’immonde bébé mutant, voulant reproduire la planète de ses créateurs, sa planète. Lui, avait été vaincu, mais l’objet de son souhait existait toujours. Comme la journée était en passe de se terminer, un énorme croissant rougeâtre commençait à se profiler dans le ciel dénué de nuages. L’association du rouge du satellite avec la couleur du soleil couchant rendait le coucher de soleil spectaculaire et particulièrement envoutant, la couleur des rayon de soleil variant de l’orange au magenta sur la longueur d’un seul rayon émergeant du soleil quasiment couché, dissimulé derrière une colline. La vue, en haut du palais et bien au dessus des montagnes possédait un charme particulier car elle permettait encore d’apercevoir le soleil et d’en distinguer les variances de couleur au sein même du disque solaire par le reflet de sa propre couleur sur Tsuful.
« Ce sont les ondes blutz émises par la pleine lune qui ont permis à notre queue de repousser. Heureusement nous étions lorsque nous avons subit ce phénomène, on peut dire que c’est la "pleine Terre" qui nous a transformé en Oozaru, un peu comme toi il y a cinq ans. Je n’imagine même pas ce qu’il ce serait passé si tout cela ce serait passé sur Terre ! Surtout qu’on venait juste de recommencer la reconstruction…
Son père semblait vraiment impressionné.
Je vois, c’est cela que Mamie Voyante n’a pas voulu me révéler. Ils ont dû faire beaucoup de progrès.
Un petit sourire se dessina au coin de sa bouche. Un nouveau craquement retentit et, avec un grand sourire, Sangoku libera sa propre queue de singe. Il l’avait laissée cachée pendant ses nombreux voyages, pour ne pas choquer les populations qu’il rencontrait car les saiyens inspiraient souvent la crainte et la peur de la part des nombreux peuples qui composaient cet univers.
- Oh non ! fit la voix dépitée de Chichi, je vais encore devoir raccommoder leurs vêtements !
Se grattant l’arrière de la tète, légèrement gênés, les concernés éclatèrent de rire. Végéta, lui, eu un léger sourire.
- Dans ce cas, continua Sangoku, vous devez tous maitriser le niveau 4 ?
Trunks fit un pas en avant.
- Pas tout à fait Sangoku, le niveau 4 demande beaucoup trop d’énergie, nous ne sommes pas habitués et la transformation est très courte. Nous devons d’abord maitriser le stade précédent et celui d’Oozaru pour pouvoir profiter pleinement du niveau 4.
Le père de Sangoten le regardait d’un air hébété, il clignait souvent des yeux, il n’avait rien compris. Venant à son secours, Sangohan intervint :
- Vegeta t’expliquera, Papa.
Sangoku se retourna vers le Prince des saiyens qui arborait un petit sourire arrogant, les yeux fermés.
- Très bien, je passerais à la Capsule Corp. dans quelques jours.
Sangohan hocha la tête, satisfait.
- Je crois qu’on a tout dit ! reprit Sangoku. Il est temps de rentrer chez nous maintenant. On se revoit dans quelques mois pour le grand départ !
A ces mots, Vegeta, Trunks et Oub s’envolèrent en direction de la Capsule Corp. tandis que Bulma et Bra, tout en agitant la main en signe d’au revoir, rejoignirent au trot leur avion pour s’envoler dans la même direction. Sangoku, par le biais du déplacement instantané, emmena Krilin et les autres chez eux en quelques secondes si bien que Chichi n’eut pas longtemps à attendre. Quand il revint, ils dirent au revoir à Dendé, Popo, maitre Karine et Yajirobé qui resteraient quelques temps au Palais.
- Au revoir Dendé ! dit Sangoku.
- Au revoir à tous, répondit le namek. Je vous souhaite bonne chance pour votre entrainement.
Sangoku, ses fils et pan hochèrent la tête. Sangoku prit sa femme dans ses bras, Sangoten confia Rice à sa nièce et porta Valese qui le regardait avec des yeux emplis d’admiration, Sangohan et Videl se placèrent côte à côte et se sourirent. Simultanément, ils s’envolèrent.
Descendant rapidement le long de la Tour Karine, pilier ancestral d’une pierre blanche sculptée qui montait du sol de la terre sacrée jusqu'à son sommet où résidait maître Karine, dernière étape pour un guerrier avant d’avoir la possibilité de rencontrer le Tout Puissant, en l’occurrence Dendé, dans le palais qui flottait au-dessus. Ils gardèrent ensuite une trajectoire stable à une faible altitude. Ils purent ainsi admirer le paysage qui se présentait à eux, le soleil couchant ayant pratiquement disparu, la pénombre allait prendre sa place. Le lendemain, l’entrainement commencerait.
Bonne lecture !
Chapitre 8 : Cure de Jouvence
Calmement, les bras croisés, Végéta fit quelques pas et vint se placer non loin de Sangoku.
- Donc pour faire simple, dans six mois nous devons prendre un vaisseau en direction de cette galaxie noire, trouver ce Tahei pour qu’il nous aide à approcher et à éliminer le Kaioh déchu, avant qu’il n’envahisse les autres galaxies ; résuma-t-il d’un ton posé ; et si nous échouons l’univers est condamné.
Sangoku hocha la tête.
- Oui c’est ça, confirma le saïyen. Et d’après Kaioh, cet être est la personne la plus puissante qui n’est jamais existée.
- Très bien. Je viens avec toi. J’ai besoin de mesurer l’étendue de mes progrès.
Notre héros se tourna ensuite vers ses fils, Trunks et Oub.
- Et vous ? Vous venez avec nous ?
Sangohan fit un pas en avant.
- Bien sûr que nous venons Papa, répondit-il au nom de tous. On ne va pas laisser notre planète se faire détruire sans lever le petit doigt !
Son père sourit. Il regarda ensuite sa petite fille.
- Pan ?
La jeune femme fut très surprise et écarquilla légèrement les yeux. Son grand-père lui demandait de l’accompagner !
Un sourire aux lèvres, celle-ci hocha la tête, très heureuse.
- Et vous sa vous tente ? demanda-t-il en se tournant vers Krilin, Yamcha et Tenshinhan.
Krilin eut un mouvement de recul, si bien qu’il faillit tomber à la renverse.
-Quoi ? Mais enfin Sangoku, tu n’es pas sérieux ! On ne vous serra pas utiles, on risque de vous gêner.
Son ami sourit en secouant la tête.
-Krilin, si je vous le demande c’est que vous ferez tout sauf nous gêner.
Son ami regarda Yamcha et Tenshinhan qui s’étaient placés à coté de lui. Il lança un regard inquiet vers sa femme, celle-ci hocha la tête ; il pouvait y aller.
- Et bien dans ce cas, on accepte…
- Mais enfin, vous êtes complètement malades ! intervint Chichi, furibonde. Que vous désiriez défendre la Terre, je ne suis pas contre mais regardez-vous ! Vous ne pouvez plus rien faire à votre âge ! Même Vegeta et toi commencez à vieillir malgré votre jeunesse de saïyens, ajouta-elle en se tournant vers son mari. La remarque fit tiquer Végéta qui détourna la tête, vexé. Ce n’est plus de votre âge ! lança-t-elle en croisant les bras.
Quand elle eut terminé, personne ne dit mot.
Brisant le silence, Sangoku posa une main sur l’épaule de sa femme.
- Tu as entièrement raison Chichi.
Cette remarque stupéfia tout le monde. En chœur, ils lancèrent un « Quoi ! » de surprise.
- Attendez ici je reviens.
Sangoku disparu sans leur donner de réponses. Il réapparut quelques secondes après avec sept boules jaunes orangées de la taille d’un ballon de handball et parfaitement lisses dans ses bras. Chacune portait un certain nombre d’étoiles, allant jusqu’à sept. Il les déposa sur le sol de marbre du palais. Une lueur jaune clignotait de façon régulière à l’intérieur de ces boules.
Le saïyen se retourna le dieu de la Terre :
- Dis-moi Dendé, comment fonctionnent ces nouvelles Dragon balls ?
Le namek écarquilla les yeux en comprenant ce que son ami voulait faire avec ces Dragon balls.
- Eh bien, un fois le dragon Shenron invoqué, tu as le droit à deux vœux quels qu’ils soient. Ensuite, il te faudra attendre sept années avant de pouvoir les réutiliser, expliqua-t-il. Mais tu n’as pas le droit de faire ce genre de vœux Sangoku. Le Doyen avait été formel la dernière fois ! Les boules de cristal ne doivent pas être utilisées à chaque problème que nous rencontrons. Nous devons suivre le cours de notre vie et assumer nos problèmes ! Ajouta-t-il très rapidement et d’un ton implorant.
Sangoku sourit et posa sa main sur l’épaule du Dieu.
- Ne t’inquiète pas, c’est le Doyen lui-même qui souhaite que nous utilisions les boules.
Le namek eu un mouvement de recul et écarquilla de nouveau les yeux.
- Comment ! s’exclama-t-il, surpris.
- Oui, la situation l’exige. Il prit un ton plus grave. Le danger qui nous menace ne doit pas être pris à la légère et nous devons être en pleine possession de nos moyens pour l’affronter.
Raide, apeuré, de la sueur perlant sur son front, Dendé hocha la tête et recula.
- Bien, dit-il d’une voix tremblante.
Le saïyen se tourna vers ses amis qui discutaient non loin de la situation actuelle.
- Sangohan ! appela son père d’une voix forte.
Son fils se retourna et rejoignit son père en trottinant.
- Songohan, je vais t’expliquer ce que nous allons faire…
Quelques minutes plus tard, toute la troupe se tenait devant les Dragon balls qui clignotaient toujours.
Nos amis avaient formés trois groupes. L’un d’eux se composait de la première génération à savoir : Sangoku, Krilin, Yamcha, Tenshinhan, Bulma, Végéta, Chichi, Chaoz, C-18, Yajirobé et Hercule. Tortue Géniale, Oolong et Plume étaient également présents. En face d’eux : Sangohan, Sangoten, Trunks, leurs femmes respectives ainsi que Oub formaient l’autre groupe. Plus en retrait, on pouvait trouver Pan et Bra avec leurs neveux dans les bras ; Dendé, Popo, Karine se tenaient à leurs côtés.
Sangoku fit un pas vers les dragons balls. Bras écartés et levés vers le ciel, il fit d’une voix forte :
- Réveille-toi Shéron ! Nous avons besoin de toi !
A ces mots, les boules restèrent lumineuses. Le vent se leva et le ciel s’assombrit en peu de temps. Une formidable explosion lumineuse se produisit au niveau des Dragon balls. Il en surgit une longue silhouette étincelante qui commença une longue ascension dans le ciel obscure, révélant une taille extraordinaire. La silhouette cessa de briller et le gigantesque dragon sacré Shenron apparu devant nos amis. Très long, vert, sa tête aux yeux écarlate effrayait toute personne non avertie.
- Bonjour. Vous avez le droit à deux souhaits. Je les exaucerais dans la mesure du possible. Dit-il d’une imposante voix gutturale.
- Shenron ! Vois-tu le groupe qui se tient derrière moi ? dit Sangoku en tendant le bras derrière lui.
- Oui je les vois ; répondit simplement le dragon.
- Je souhaite que tu nous rendes, à ce groupe et à moi, la jeunesse et la vigueur que nous avions deux années après le tournoi contre Cell.
- C’est facile ! répondit Shenron.
Ses yeux écarlates s’illuminèrent et un halo de lumière aveuglant entoura le groupe. Les autres, se cachaient les yeux, il eut la surprise de voir ses parents et ses amis, rajeuni d’environ trente ans. Les concernés eux, se regardait d’un air ravi, ravis d’être jeunes à nouveau. Sangoku n’avait pas beaucoup changé, excepté, peut-être, un visage moins dur. Vegeta avait des cheveux plus longs coiffés de façon particulière, le faisant passer pour un fou pour la plupart des terriens. Bulma retrouva sa beauté exceptionnelle et Chichi ses longs cheveux d’ébène et son expression si douce, les marques du passé dues aux joies mais aussi aux moments difficiles qu’elle avait passé à attendre son mari et ses fils partis combattre. Krilin avait abandonné sa moustache et ses cheveux blancs et arborait un physique le faisant passer pour un enfant. Yamcha redevint un homme séduisant aux cheveux courts ressemblant à ceux des saïyens quoique moins raides. Tenshinhan, lui, était plus déterminé que jamais et Chaoz souriait de toutes ses dents. C-18, étant cyborg, n’avait pas changé. Plume, Oolong non plus d’ailleurs et bien entendu Tortue Géniale, âgé de plusieurs siècles, à qui ces trente années en moins ne le rajeunissaient pas, peut-être était-il plus souple ? Enfin, Hercule Satan avait recouvré sa célèbre coupe afro et ses yeux pétillaient de joie, ses admiratrices allaient retrouver leur sauveur !
- Oh ! Que c’est bon d’avoir retrouvé sa beauté de jeune fille, déclara Chichi, d’une voix remplie d’allégresse.
Bulma se retourna vers son amie, un grand sourire illuminait son visage.
- Je crois que tu as raison Chichi, c’est si agréable.
Krilin tira ses cheveux et eut un cri d’exclamation en découvrant qu’ils avaient repris leur teinte sombre. Il en avait les larmes aux yeux.
Il s’approcha de son ami, un grand sourire aux lèvres.
- Merci Sangoku, nous venons de renaître !
Les larmes aux yeux, Krilin ne savait que dire. Hercule était profondément ému par son rajeunissement soudain, ses yeux bleus emplis de larmes.
- J’attends votre deuxième vœu ; intervint le dragon en baissant la tête.
Sangoku se retourna et fixa Songohan dans les yeux avec un sérieux retrouvé, son fils hocha la tête. Le demi-saiyen se tourna vers Shenron.
- Shenron, dit-il, redonne leurs vingt ans au groupe qui se trouve derrière moi ainsi qu’à moi-même.
Les yeux écarlates réapparurent et se fut au tour de Végéta et des autres d’êtres éblouis. Une silhouette essaya d’entrer discrètement dans la boule mais Bulma l’extirpa à temps et envoya Tortue Géniale voler au loin d’une claque magistrale.
- Ne soit pas trop gourmand ! lui dit-elle sévère.
La lumière se dissipa et Pan ne put qu’ouvrir des yeux grands d’étonnement, ses parents…ils avaient retrouvé le physique qu’ils avaient lorsqu’elle n’était pas encore née ! Le physique de leur jeunesse, quand ils jouaient aux super héros dans leurs costumes de Great Saiyaman! Elle devait l’avouer, son père avait beaucoup de charme ; celui-ci possédait maintenant des cheveux un peu plus souples, moins épais, son sourire en coin avait quelque chose d’envoûtant et il paraissait beaucoup moins sérieux que l’image du scientifique brillant qu’il avait adopté depuis des années. Sa mère, elle, se tirait les mèches de ses cheveux redevenus courts avec une expression assez amusée. Sangohan l’observait avec un grand sourire. Leur fille les rejoignit.
- Papa, Maman ! Vous êtes superbes !
- Merci ma chérie, lui répondit sa mère.
Sangohan, lui, venait d’abaisser ses lunettes. Il les replaça sur son nez et sa vision devint floue alors il les retira. Il les inspecta sommairement et avec un haussement d’épaules, il les jeta derrière lui.
Il en revint à sa fille.
- Ça ne te fais pas bizarre d’avoir des parents âgés de deux ans de plus que toi ? demanda-il.
Pan hocha les épaules.
- Je pense que je m’y ferais et puis, quelque soit votre âge, vous resterez mes parents.
Songohan hocha la tête, un sourire aux lèvres.
- Et toi, tu resteras notre petite fille.
Faussement vexée, elle abattit son poing sur l’épaule de son père qui éclata de rire.
- Hé ! Je suis une adulte maintenant ! Tu n’as pas le droit ! dit-elle un grand sourire aux lèvres.
Derrière elle, Sangoten posa sa main sur son épaule l’obligeant à se retourner.
Son oncle n’avait pas beaucoup changé, ses cheveux étaient un peu plus courts mais, les saïyens restaient jeunes pour une période assez longue, leur physique variait assez peu. Les autres, en fait, n’avaient subis que très peu de changements : leur visage avait juste perdu de leur sérieux retrouvant une certaine innocence.
Rice, toujours dans les bras de Pan s’agita et sa tante le rendit à son père. Celui-ci le remercia. Il souleva son fils au dessus de lui et lui fit un grand sourire.
Ensuite, Sangoten leva son regard vers son frère.
- Nous voilà repartis pour de nouvelles aventures ; dit-il, souriant.
- Hé oui Songoten ! Intervint la voix de son père derrière lui. Son père posa sa main sur l’épaule de son fils. Il regarda ses enfants et sa petite-fille. Je suis ravi de les vivre avec vous tous.
Le dragon sacré intervint :
- Vos vœux sont exhaussés. Je dois partir maintenant.
Alors, sous les yeux émerveillés de toutes les personnes se trouvant dans le palais, une nouvelle explosion de lumière se produisit. Elle engloba le dragon qui devint lui-même lumière. Les Dragon balls décollèrent du sol immaculé et vinrent se fondre dans la sphère lumineuse qui lévitait désormais à une dizaine de mètres de nos amis. Soudainement, la sphère éclata en sept petites sphères qui s’éparpillèrent à la surface de la planète. Le ciel retrouva sa teinte azur, il faudrait maintenant sept longues années avant de pouvoir à nouveau observer un tel spectacle.
Ils se regroupèrent. Chacun observait les changements opérés sur chacun d’entre eux, retrouvant ou découvrant le physique de l’autre, il y a trente ans ou lorsqu’ils avaient vingt ans. La colère de Chichi avait disparue et celle-ci semblait être sur un nuage, Krilin sautillait de partout, ravi d’avoir retrouvé toute sa souplesse et Végéta lui-même arborait un petit sourire, certes assez féroce …
Une fois remis de leurs émotions, les membres du groupe se calmèrent un peu, dans six mois les saïyens et les autres guerriers terriens devront partir pour un lieu lointain et inconnu où résidaient de dangereux individus qu’on pouvait qualifier de monstres ; des monstres sans pitié, prêts à tout pour arriver à leurs fins. Et ce sont des êtres que Sangoku et les autres devront combattre. Leur rajeunissement leur avait procuré un avantage certains mais il restait la possibilité que l’un d’entre eux succombe aux attaques de leurs ennemis et, alors, il faudrait attendre sept longues années pour le ressusciter à l’aide des dragon balls si cela serait possible car, face à l’inconnu, les surprises sont nombreuses et ils étaient tous conscients que la défaite pouvait les attendre dans la Galaxie noire et qu’ils ne puissent être ressuscités pour la simple raison que la Terre serait détruite et les dragon balls avec, en témoignaient leurs mines tendues et sombres et le silence pesant qui régnait désormais dans le palais.
Bulma rompit le silence :
- Bien, il ne me reste plus qu’à construire ce fameux vaisseau et je suppose que je devrais prévoir une pièce pour vous entraîner pendant le voyage.
Elle avait dit ça sur le ton de l’évidence, après toutes ces années, elle commençait à les connaître.
Sangoku la regarda dans les yeux, plein de gratitude.
- Merci, Bulma.
- Bien sûr il va falloir que je vous accompagne pour réparer le vaisseau en cas de besoin, dit-elle dans un soupir. En effet, ses expériences précédentes n’avaient pas toujours été une promenade de santé.
A la stupeur générale, Bra intervint :
- Non maman, c’est moi qui irait ; dit-elle d’une voix déterminée.
Elle avait fait un pas en avant, bien campée, sourcils froncés, elle n’en démordrait pas, elle partirait.
- Mais enfin ma chérie, protesta Bulma, c’est un voyage dangereux !
- Maman, quand tu avais mon âge tu avais déjà voyagé dans le monde entier et parfois seule, tu avais attaqué la plus grande armée de la planète avec Sangoku et bien d’autres choses encore ! Tu m’as toi-même dit que malgré tous ces dangers, tu ne regretterais jamais ces aventures car elles t’ont permis de devenir ce que tu es aujourd’hui et grâce à elles tu as connu des gens formidables et Papa en fait partie ; dit-elle d’un ton passionné. Autour tout le monde était stupéfait, Bulma, elle, ne disait rien. Maman, reprit-elle plus calmement, pendant la reconstruction tu m’as appris tout ce que tu savais, tu sais que je suis aussi capable que toi de diriger ce vaisseau.
Bulma, fixa sa fille, dans ses yeux brûlaient un feu ardent, le même feu qui avait brûlé et qui brûlait toujours en elle, le feu qui brûlait aussi dans le cœur de Vegeta, dans le cœur des saïyens. Alors, elle porta son regard sur Vegeta et eu un léger recul en voyant le Prince, les yeux rivés sur sa fille mais, qu’était-ce qui brillait dans ses yeux ? De la fierté, oui c’était de la fierté : Vegeta avait été impressionné par sa fille.
Bulma avait perdue la partie.
- Très bien, dit-elle les yeux brillants, à la fois inquiète pour sa fille mais aussi extrêmement fière d’elle. Je crois ne pas avoir le choix ; ajouta-t-elle avec un sourire triste, tu dois tenir ça de ta mère…
Bra sourit largement.
- Merci maman.
Autour, ayant assisté à toute la scène, tous souriaient devant la beauté de cette discussion, ils étaient, eux aussi également, très fiers de Bra.
Sangoku avança et alla poser une main chaleureuse sur l’épaule de la fille de son amie d’enfance.
- Bienvenue parmi nous, Bra ; dit-il avec un sourire.
Celle-ci hocha la tête, les yeux pétillants.
- Merci Sangoku.
La relâchant, le guerrier se retourna et fit face aux autres membres de la future expédition.
- Très bien, nous devons maintenant nous entraîner. D’après ce qu’on m’a dit vous vous êtes tous entraînés durant mon absence. Je pense que vous devriez continuer ensemble. (Il posa son regard sur Pan sui semblait déçue.) Ne t’inquiète pas Pan, Sangohan est un excellent professeur et puis on se verra tous les jours… Sangoten ?
Son fils cadet sursauta.
- Oui papa ?
- Avec qui t’es-tu entraîné ?
Le demi-saïyen haussa les épaules.
- Ça dépendait, des fois avec Oob, Trunks et Végéta… Avec Sangohan et Pan de temps en temps.
- Bien. On s’entraînera ensemble alors ? demanda-t-il.
Sangoten hocha la tête, un peu tendu : les entraînements de son père étaient très intensifs ; mais il restait heureux de pouvoir passer du temps avec son père, comme le montrait son petit sourire.
- Voilà qui est réglé ; fit son père.
Il porta la main au menton et prit un air pensif.
« Par contre, il faut que vous atteignez le quatrième niveau de notre transformation. Seul Végéta et moi la maîtrisons mais ça ne sera peut-être pas suffisant. Je ferais mieux de demander conseil au vieux kaïoshin pour faire repousser vos queues… »
- Ce ne sera pas nécessaire Papa, intervint Sangohan.
Sangoku tiqua, mais a peine eu-t-il le temps de lui demander pourquoi qu’il entendit le craquement caractéristique du tissu qui se déchire.
Le saïyen écarquilla les yeux, estomaqué.
- Mais comment est-ce possible ? Demanda-t-il, les yeux rivés sur les queues qui venaient d’apparaitre derrière Végéta, Trunks, Sangohan, et Sangoten, à travers leurs pantalons. Sans doutes les avaient-ils enroulées le long de leurs jambes afin d’être plus discrets dans la rue pour ne pas avoir affaire aux nombreux regards curieux et aux questions indiscrètes qu’auraient pu leur poser les passants et révéler leur nature saiyenne.
Répondant à sa question, Sangohan leva théâtralement son index au dessus de lui.
- La lune Papa. Nous avons maintenant une lune, tu ne te rappelles pas de Tsuful ? expliqua-t-il, faisant référence à la planète créée par le dragon Shenron sous le souhait de l’immonde bébé mutant, voulant reproduire la planète de ses créateurs, sa planète. Lui, avait été vaincu, mais l’objet de son souhait existait toujours. Comme la journée était en passe de se terminer, un énorme croissant rougeâtre commençait à se profiler dans le ciel dénué de nuages. L’association du rouge du satellite avec la couleur du soleil couchant rendait le coucher de soleil spectaculaire et particulièrement envoutant, la couleur des rayon de soleil variant de l’orange au magenta sur la longueur d’un seul rayon émergeant du soleil quasiment couché, dissimulé derrière une colline. La vue, en haut du palais et bien au dessus des montagnes possédait un charme particulier car elle permettait encore d’apercevoir le soleil et d’en distinguer les variances de couleur au sein même du disque solaire par le reflet de sa propre couleur sur Tsuful.
« Ce sont les ondes blutz émises par la pleine lune qui ont permis à notre queue de repousser. Heureusement nous étions lorsque nous avons subit ce phénomène, on peut dire que c’est la "pleine Terre" qui nous a transformé en Oozaru, un peu comme toi il y a cinq ans. Je n’imagine même pas ce qu’il ce serait passé si tout cela ce serait passé sur Terre ! Surtout qu’on venait juste de recommencer la reconstruction…
Son père semblait vraiment impressionné.
Je vois, c’est cela que Mamie Voyante n’a pas voulu me révéler. Ils ont dû faire beaucoup de progrès.
Un petit sourire se dessina au coin de sa bouche. Un nouveau craquement retentit et, avec un grand sourire, Sangoku libera sa propre queue de singe. Il l’avait laissée cachée pendant ses nombreux voyages, pour ne pas choquer les populations qu’il rencontrait car les saiyens inspiraient souvent la crainte et la peur de la part des nombreux peuples qui composaient cet univers.
- Oh non ! fit la voix dépitée de Chichi, je vais encore devoir raccommoder leurs vêtements !
Se grattant l’arrière de la tète, légèrement gênés, les concernés éclatèrent de rire. Végéta, lui, eu un léger sourire.
- Dans ce cas, continua Sangoku, vous devez tous maitriser le niveau 4 ?
Trunks fit un pas en avant.
- Pas tout à fait Sangoku, le niveau 4 demande beaucoup trop d’énergie, nous ne sommes pas habitués et la transformation est très courte. Nous devons d’abord maitriser le stade précédent et celui d’Oozaru pour pouvoir profiter pleinement du niveau 4.
Le père de Sangoten le regardait d’un air hébété, il clignait souvent des yeux, il n’avait rien compris. Venant à son secours, Sangohan intervint :
- Vegeta t’expliquera, Papa.
Sangoku se retourna vers le Prince des saiyens qui arborait un petit sourire arrogant, les yeux fermés.
- Très bien, je passerais à la Capsule Corp. dans quelques jours.
Sangohan hocha la tête, satisfait.
- Je crois qu’on a tout dit ! reprit Sangoku. Il est temps de rentrer chez nous maintenant. On se revoit dans quelques mois pour le grand départ !
A ces mots, Vegeta, Trunks et Oub s’envolèrent en direction de la Capsule Corp. tandis que Bulma et Bra, tout en agitant la main en signe d’au revoir, rejoignirent au trot leur avion pour s’envoler dans la même direction. Sangoku, par le biais du déplacement instantané, emmena Krilin et les autres chez eux en quelques secondes si bien que Chichi n’eut pas longtemps à attendre. Quand il revint, ils dirent au revoir à Dendé, Popo, maitre Karine et Yajirobé qui resteraient quelques temps au Palais.
- Au revoir Dendé ! dit Sangoku.
- Au revoir à tous, répondit le namek. Je vous souhaite bonne chance pour votre entrainement.
Sangoku, ses fils et pan hochèrent la tête. Sangoku prit sa femme dans ses bras, Sangoten confia Rice à sa nièce et porta Valese qui le regardait avec des yeux emplis d’admiration, Sangohan et Videl se placèrent côte à côte et se sourirent. Simultanément, ils s’envolèrent.
Descendant rapidement le long de la Tour Karine, pilier ancestral d’une pierre blanche sculptée qui montait du sol de la terre sacrée jusqu'à son sommet où résidait maître Karine, dernière étape pour un guerrier avant d’avoir la possibilité de rencontrer le Tout Puissant, en l’occurrence Dendé, dans le palais qui flottait au-dessus. Ils gardèrent ensuite une trajectoire stable à une faible altitude. Ils purent ainsi admirer le paysage qui se présentait à eux, le soleil couchant ayant pratiquement disparu, la pénombre allait prendre sa place. Le lendemain, l’entrainement commencerait.